Sarreguemines : Les syndicats se mobilisent pour dénoncer des effectifs réduits au centre des impôts

Le centre des impôts de Sarreguemines perd à nouveau des effectifs. C’est la raison principale qui a poussé les syndicats à lancer une mobilisation ce lundi matin devant l’établissement. Ils étaient une dizaine à distribuer des tracts aux contribuables pour les sensibiliser sur le sujet.
Son N°1 - Les syndicats se mobilisent pour dénoncer des effectifs réduits au centre des impôts
Toujours moins d’agents et de lieux d’accueil, c’est la triste politique menée depuis plusieurs années selon Sylvie Pineiro, secrétaire départementale FO DGFIP Moselle.
Notre administration reste le plus gros contributeur de suppressions d'emploi pour la fonction publique. On a subi de nombreuses restructurations depuis 2020, et on a fermé des petites structures qui étaient dans des communes, et qu'on appelait nous les trésoreries de proximité.
S’il faut se rendre par exemple à Sarreguemines pour rencontrer un agent, son nombre y est aussi réduit d’après Philippe Ostrogorski, secrétaire départemental Solidaires Finances Publiques.
Sur la partie du service des impôts des particuliers, il y a eu 6 départs "non remplacés", que ce soit pour maladie, mutation, ou promotion. Sur le service des impôts des entreprises, ils ne seront plus que 4 en tout début d'année 2026, ce qui veut dire que la pérennité est très précaire, parce qu'avec les congés, les maladies et les formations, il y a de multiples fois où le service sera fermé.


Cette situation fait craindre à terme la disparition du service des impôts des particuliers, d’autant plus que dans le plan Bayrou, les finances publiques allaient devoir se serrer encore plus la ceinture.
Pour nous, il était prévu 550 suppressions d'emploi par an, ce qui mécaniquement fait qu'on réduit la voilure, et on retourne sur le sujet de départ, c'est-à-dire qu'on ferme des antennes ou des sites locaux.
En dénonçant la politique menée et en alertant les contribuables, les grévistes ne souhaitent qu’une chose :
Notre mission première, c'est le service public et l'accueil du public, donc nous ce qu'on veut, c'est accueillir correctement et dignement le public qui vient nous voir.
Enfin, selon eux, les "France Services" et les permanences qui y sont proposées ne répondent pas aux attentes. D’autres mobilisations devraient suivre dans les prochaines semaines.