Saint-Avold : Le service rééducation cardiaque de l’hôpital Lemire en partie sauvegardé
Depuis un an, l’avenir du service de rééducation cardiaque de l’hôpital Lemire de Saint-Avold, et de son personnel, est menacé en raison des départs des deux médecins à la fin de l’année. Une solution a été trouvée pour pérenniser en partie ce service. Après avoir suivi de près le dossier, le maire de Saint-Avold, René Steiner, s'est rendu sur place. Nous avons assisté à la visite.
Son N°1 - Le service rééducation cardiaque de l’hôpital Lemire en partie sauvegardé
Depuis plus de 20 ans, ce sont deux médecins, qui s’occupent de ce service, cher au docteur Pascal Schlesser, chef du service de rééducation cardiaque, qui accueille près de 350 personnes par an.
C’est de permettre aux gens de reprendre une vie normale, professionnelle, sociale, sportive, sexuelle, de loisirs, etc. Ce pont entre la maladie et la vie, c’est le service de rééducation cardiaque qui le permet, et ce serait dommage de s’en priver.

Les docteurs Schlesser et Webert partent pour de nouveaux horizons à la fin de l’année et il a fallu trouver une solution pour sauvegarder le service, comme le recrutement de nouveaux cardiologues. Philippe Villeneuve est le directeur du Chic Unisanté de Forbach et Saint-Avold.
Cette piste n’a pas abouti, et donc, on a considéré qu’il fallait absolument trouver une solution avec l’ARS, et avec les élus. J’ai demandé au chef de service de Marie-Madeleine, le docteur Alammar et à son équipe d’assurer le relais.
Ce sont donc deux cardiologues de l’hôpital Marie-Madeleine de Forbach qui viendront en semaine en rééducation cardiaque à partir de janvier.
Le docteur Alammar, son équipe, avec notamment le docteur Ouaali et le docteur Sandjon, vont venir tous les jours, du lundi au vendredi. Quand ils seront absents, ils seront remplacés par le chef de service et son adjointe.

Ils seront présents uniquement en matinée. C’est pourquoi, cette solution ne convient pas totalement à Benoît Proust-Gangloff, secrétaire adjoint du syndicat FO du Chic Unisanté.
C’est une solution, effectivement, mais qui n’est pas pérenne, pour moi, parce qu’on n’assure pas la présence médicale l’après-midi.
Pour lui, il faudrait continuer de rechercher des cardiologues. En attendant, cette mutualisation des services permettra de ne pas voir fermer le service de rééducation cardiaque à l’hôpital Lemire de Saint-Avold.


