Don d'organes : tous donneurs par défaut
Il y a du changement en ce qui concerne le don d’organes au 1er janvier 2017 ! Jusqu’à présent, si le défunt n’était pas inscrit au registre des refus, on demandait l’avis de ses proches pour récolter ses organes. Depuis hier, la législation s’est durcie et les personnes qui n’ont pas indiqué clairement leur refus seront d’offices considérées comme des donneurs.
Frédéric Klein, infirmier de coordination hospitalière du prélèvement d’organes et du tissu au centre hospitalier de Sarreguemines, fait un point sur toutes les législations en matière de don d’organes.
Son N°1 - Don d'organes : tous donneurs par défaut
Cette loi a pour but d’augmenter le nombre d’organes greffés. Parce qu’aujourd’hui, les hôpitaux connaissent une vraie pénurie d’organes. Les individus ou les familles refusent trop souvent le prélèvement, c’est ce qu’on appelle l’opposition.
Son N°2 - Don d'organes : tous donneurs par défaut
Donner ses organes ou pas c’est un choix. A vous de faire savoir votre position. Il est à noter que vous pouvez faire un refus partiel, si vous ne voulez donner que certains de vos organes. Il faut aussi savoir que de nos jours on peut greffer de nombreuses choses : des organes, des tissus ou encore des os.
Son N°3 - Don d'organes : tous donneurs par défaut
Certaines greffes peuvent être faites de son vivant comme les greffes de moelle osseuse, de moelle épinière ou encore de rein.