L'archéologie au-delà des clichés à Bliesbruck
Ce week-end se tenaient les journées internationales de l’archéologie. Pour l’occasion, le Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim proposait toute une journée autour de cette profession qui véhicule pas mal d’idées reçues.
Quand on pense au métier d’archéologue, on a souvent l’image d’Indiana Jones, or dans la réalité, un archéologue, c’est plutôt ça. Sur ce site, les archéologues ont découvert quelques 20 000 objets. Mais dans 99% des cas, ce sont des petits objets brisés et incomplets. Bien souvent, il s’agit de céramique, un matériel très utilisé par les Romains et très précieux pour les archéologues. Jean-Paul Petit est le conservateur du site gallo-romain de Bliesbruck-Reinheim :
Son N°1 - L'archéologie au-delà des clichés à Bliesbruck
Mais une fois un objet daté, pas question pour l’archéologue de le laisser dans une vitrine. Cet objet, il faut trouver son histoire comme nous le raconte Déborah Sebag, spécialiste de la période gallo-romaine :
Son N°2 - L'archéologie au-delà des clichés à Bliesbruck
Lors des journées de l’archéologie, les visiteurs ont pu découvrir l’envers du décor d’un site ancien avec notamment des ateliers pratiques. Dimitri Mathiot est archéologue territorial :
Le site de Bliesbruck-Reinheim est fouillé depuis 1974, des fouilles qui ont permis d’apprendre que la ville était l’une des plus importantes de la région durant l’Empire romain.