.svg){kind=icon}
Épisode du jeudi 30 janvier 2025 à 09:45
Poétesse américaine connue dans le monde entier, Emily Dickinson a grandi dans le Massachusetts, où elle vouait une passion sans fin pour l’écriture mais aussi, et cela est moins connu, pour la botanique. Accompagnée de son fidèle chien Carlo, Emily passe le plus clair de son temps dans les prairies et bosquets situés aux alentours de la demeure familiale. Outre ses poèmes qu’elle dissimule un peu partout, la jeune fille crée de magnifiques herbiers, tentant de transmettre son talent à ses amies d’école.
Lydia Corry présente aux éditions Jungle une fiction historique avec « Le jardin d’Emily », une bande dessinée aux illustrations magnifiques, qui reflète parfaitement l’univers d’Emily Dickinson.
Avec des tons pastels et peu de texte, nous voici embarqué dans le quotidien de l’une des poétesses les plus connues du XIXe siècle. Très proche de sa famille, Emily Dickinson a pour fidèle ami Carlo, son compagnon à quatre pattes, qui l’accompagne dans toutes ses promenades. On découvre une jeune fille passionnée et passionnante, émerveillée par la nature, proche de sa famille, et dont l’imagination est sans limite.
Je n’ai jamais lu les ouvrages d’Emily Dickinson et bien que je ne sois pas fan de poésie, cette bande dessinée m’a donné envie de découvrir l’écrivaine. Certains de ses poèmes figurent d’ailleurs dans le livre de Lydia Corry. Voici le poème 314 :
L’ « espoir » est la chose emplumée –
Qui perche dans l’âme –
Et chante la mélodie sans les paroles –
Et ne s’arrête – jamais –C’est dans la tempête – que son chant est – le plus suave
Et bien mauvais serait l’orage –
Qui pourrait intimider le petit oiseau
Qui a réchauffé tant de gens –Je l’ai entendu dans les contrées les plus glaciales –
Et sur les mers le plus insolites –
Pourtant – jamais – même dans la pire extrémité,
Il ne m’a demandé – une miette.
Partager cet article :
