Quel rôle a joué la clinique Saint-Nabor dans la crise du coronavirus ?
Comme pour les hôpitaux publics, le privé pense à l’après-COVID et commence à reprogrammer des opérations qui avaient été déprogrammées en pleine crise du coronavirus.
À Saint-Avold, la clinique Saint-Nabor n’a pas accueilli de cas COVID. Le directeur Romuald Checinski était pourtant préparé.
Son N°1 - Quel rôle a joué la clinique Saint-Nabor dans la crise du coronavirus ?
On a tout arrêté, on a déprogrammé nos interventions. Ils [les patients COVID] ont d’abord été envoyés à l’étranger avant d’être transférés dans des cliniques privées.
N’ayant aucune directive de l’ARS, Romuald Checinski a alors pris la décision de mettre le personnel, le matériel et les médicaments de la clinique à disposition des hôpitaux publics.
Son N°2 - Quel rôle a joué la clinique Saint-Nabor dans la crise du coronavirus ?
Plutôt que de créer une unité COVID on a choisi de venir en renfort dans les structures déjà en place à Saint-Avold, Forbach et Sarreguemines.
« On a gardé les urgences »
La clinique a donc tourné au ralenti même si certaines opérations ont tout de même dû être maintenues.
Son N°3 - Quel rôle a joué la clinique Saint-Nabor dans la crise du coronavirus ?
Actuellement, la clinique doit rattraper son retard et reprogramme les interventions qui avaient dû être annulées.
Son N°4 - Quel rôle a joué la clinique Saint-Nabor dans la crise du coronavirus ?
Il y a beaucoup de patients qui sont dans un état très dégradé et il est impératif de les reprendre au plus vite. On le fait évidemment avec l’application de toutes les mesures barrières et de façon progressive.
Avant la programmation d’une intervention, les patients doivent répondre à un questionnaire et la température est systématiquement prise à l’entrée de la clinique. En fonction de l’urgence et du rapport bénéfice/risque, l’intervention peut être décalée. La mise en place d’un dépistage systématique est également en réflexion.