Avricourt : Claude Payeur, l'oeil et les oreilles du village
Troisième épisode de note saga au cœur d’Avricourt. Aujourd’hui on vous présente un habitant de la commune aux multiples casquettes. Claude Payeur est une personnalité incontournable du village.
Reportage de Julie Chaput.
Son N°1 - Avricourt : Claude Payeur, l'oeil et les oreilles du village
Claude Payeur c’est l’habitant du village que tout le monde connait, et qui connait tout le monde. Il faut dire qu’il a fait partie de nombreuses associations au fil des années. Celui qui aujourd’hui n’a pas la langue dans sa poche, a commencé à s’intéresser au monde associatif vers les années 1965, à l’âge de 15 ans. "C'est là qu'a été lancé le fameux 13 juillet des deux Avricourt. Une année la fête a lieu à Avricourt 57, l'autre année à Avricourt 54."
Né à Avricourt, Claude Payeur y a toujours vécu. Il a travaillé à l’usine de chaussures Bata toute sa carrière, puis a été conseiller municipal de 1977 à 1983. C’est là qu’il est devenu chef des pompiers de la commune. Il avait 30 ans. Il s’en souvient comme si c’était hier.
On avait une réunion de mairie pour nommer le nouveau chef de centre. Quand je suis rentré à la mairie, je n'aurais jamais cru qu'en ressortant, je serais chef des pompiers. Ce n'était pas prévu. Les anciens m'ont sollicité pour être chef de centre. Ma foi... j'étais jeune, plein de fougue, alors j'ai accepté.
Il aura été chef pendant 30 ans. Et certaines interventions l’ont particulièrement marqué.
Je me souviens de l'intervention sur la tempête en 1999. On était 8 jours sur le terrain. Et puis je me souviens aussi de la série d'incendies en 1983 : à la gare, en face de l'église, à la scierie, une tentative sur une ferme, etc...
En plus d’être pompiers, Claude Payeur a aussi été président du club de foot, président des donneurs de sang, parents d’élèves, comédien à ses heures perdues, ou encore correspondant local du République Lorrain pendant 30 ans. Une tâche pas toujours évidente, surtout pour les nécrologies.
Ce qui me fait toujours de la peine c'est quand on va chez les gens quand il y a un deuil. Et encore, pour moi qui connais les gens du village, faire une nécrologie ça allait tout seul car je connais les gens. Donc je savais ce que la personne avait fait dans sa vie, du coup c'était un peu plus facile pour écrire.
Claude Payeur c’est l’œil du village, celui qui voit tout. Et tout peut être bon à écrire.
Vous allez peut-être rire mais pendant le confinement, j'étais sur ma terrasse, et là je vois mes petits chats jouer au ballon. C'était mignon à voir. J'ai pris une photo, je l'ai envoyée au journal, et j'ai dit "il n'y a plus de foot à la télé, il n'y a plus de foot nul part, mais moi j'ai du foot dans mon jardin avec mes chats". Et ils l'ont publié.
Aujourd’hui, toujours à l’affût de la petite info, Claude continue d’écrire pour le Républicain Lorrain. Il est également Président de l’inter association.