Hambach : Des conseils pour se lancer dans la généalogie
Vous êtes-vous déjà demandé qui étaient vos ancêtres ? S'il y avait des soldats, des ducs, des écrivains ou encore des prisonniers dans votre famille ? Et bien pour le savoir, il y a une solution : c'est faire de la généalogie. Mais comment s'y prendre ? Et par où commencer ? Nous avons rencontré Philippe Leclaire, membre de l'association généalogique de Hambach.
Son N°1 - Hambach : Des conseils pour se lancer dans la généalogie
Pour faire de la généalogie selon Philippe il faut suivre la règles des "4P".
Patience, patience, persévérance et patience !
Pour remonter, comme lui 17 générations, ça demande beaucoup de patience et d'heures de travail. Mais si vous voulez vous lancer, sachez que vous pouvez facilement remonter jusqu'en 1870. Avant de démarrer, le mieux c'est de faire appel à la mémoire orale de la famille.
Toutes les personnes âgées de votre famille il faut les contacter, il faut leur demander comment ils vivaient, ce qu'il se passait, de qui ils se rappellent... La mémoire orale des familles, c'est très important
Les paroles c'est bien beau, mais en généalogie, le plus important c'est les actes.
Pour qu'un arbre généalogique soit juste, il faut avoir l'acte de naissance, l'acte de mariage, l'acte de décès. Bien sûr, quand on va remonter plus tard, on ne les aura pas tous les 3. Mais on en aura toujours au moins un ou deux qui prouveront bien la filiation
Pour les actes qui ont moins de 100 ans, il faut s'adresser directement en mairie pour raison de confidentialité. Pour les actes plus anciens, c'est plus simple : tout se trouve sur internet sur le site des archives de votre département. Ensuite il n'y a plus qu'à fouiller... et plus on remonte loin plus on découvre des choses étranges... Comme des actes en différentes langues, surtout dans la région...
Parce que les personnes sont nées françaises, sont devenues allemandes et sont mortes allemandes. Ou sont nées allemandes et sont mortes françaises. Suivant la période entre 1870 et 1918.
Les actes peuvent également être écrits en différentes écritures et on peut y trouver de vieux métiers qui n'existent plus ou encore d'étranges prénoms...
C'est dans les Vosges "Prix", comme le prix de quelque chose c'est un prénom
Une autre difficulté c'est qu'avant la Révolution, le 1er fils des familles portait presque à chaque fois le nom du père alors on se retrouve avec de nombreuses personnes portant exactement le même nom. Le nom de famille peut également évoluer et ne pas s'écrire pareil au cours des siècles. Au bout d'un moment on peut également avoir du mal à remonter du côté maternel...
Bien souvent, il y a un moment où on ne peut plus remonter du côté féminin, parce qu'avant 1700, la femme ne compte pas. On a "Jean, fils de Jean Thiriet et de Josette, sa femme"
En remontant on peut aussi découvrir d'autres bizarreries comme des actes avec des autorisations de consanguinité. Bref, c'est compliqué mais loin d'être insurmontable quand on connaît toutes ces petites particularités. Là où ça se complique c'est quand on a des origines hors de France. Retrouver les actes peut alors vite devenir mission impossible ou alors ils peuvent même être payants.
Vous l'avez compris, si vous vous lancez...
Patience, patience, persévérance et patience !
Si la généalogie vous intéresse, le club et ses 75 membres vous accueillent dans leurs locaux 2 fois par semaine sur rendez-vous. La cotisation est de 25€ par an.