Un groupe de travail pour éviter une fermeture des frontières
L'Allemagne et la France veulent mettre en place un groupe de travail conjoint pour lutter contre l’épidémie de coronavius. Il aurait pour but de garantir que, malgré la situation infectieuse tendue, en particulier dans notre département de la Moselle, il n'y ait plus de fermetures de frontières le long de la frontière franco-allemande.
Selon les informations du média SR, le groupe de travail devrait inclure les ministres de la Santé d'Allemagne et de France, des représentants des ministères des Affaires étrangères des deux pays, le secrétaire d'État français aux Affaires européennes Clément Beaune et les premiers ministres de la Sarre et de Rhénanie-Palatinat, Tobias Hans et Malu Dreyer.
Une première réunion mardi
Le groupe de travail doit élaborer des propositions visant à intensifier la coopération transfrontalière dans la lutte contre la pandémie et à coordonner des mesures conjointes. Le comité se réunira pour la première fois demain, mardi 22 février, et les résultats seront présentés au cabinet fédéral mercredi.
Une fermeture repoussée mais qui pourrait toujours avoir lieu
Toujours selon les informations du média SR, la mise en place de ce groupe de travail ne fera que gagner du temps pour le moment. La décision du gouvernement allemand de placer la France en zone à forte incidence ou même variante virale n'a été que reportée.
On rappelle qu’une telle classification pourrait entraîner des contrôles plus stricts aux frontières ainsi que l'obligation pour les navetteurs de prouver un test corona négatif à l'entrée.
Un taux d’incidence qui continue de grimper
Selon les données du 13 au 19 février de Santé Publique France, le taux d’incidence est de 315 en Moselle. Il monte à 399 pour la métropole de Metz.
Si on compare au Grand-Est, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants est de 184 dans la région soit un chiffre inférieur à la moyenne nationale qui est de 201.