Hambach : Altrans s’organise pour satisfaire ses clients sarrois
Depuis mardi 2 mars, il faut présenter un test Covid négatif de moins de 48h pour traverser la frontière allemande. Les sociétés de transports ont donc dû s’adapter. Reportage chez Altrans Lorraine à Hambach.
Son N°1 - Hambach : Altrans s’organise pour satisfaire ses clients sarrois
Comme tout le monde, Roland Christmann, responsable d’exploitation chez Altrans, a pris connaissance des nouvelles mesures dimanche soir. Lundi, la priorité était de trouver un centre de dépistage.
Pour envisager déjà la préparation pour le mardi pour tout ce qui était ramasse de nos clients. Mais c’est vrai que toutes les pharmacies et les cabinets d’infirmiers étaient vraiment pris d’assaut.
Après plusieurs coups de téléphone, Roland Christmann trouve un cabinet à Sarre-Union qui accepte de tester ses chauffeurs.
Donc j’ai fait celui de lundi, j’en ai fait un hier et pour lundi prochain, je n’ai pas le choix, faut que j’aille en faire un samedi.
Christophe fait partie des trois chauffeurs qui passent le test Covid toutes les 48h, afin de pouvoir traverser la frontière.
Vu les horaires, je n’ai pas trop le choix, je ne peux pas le faire le matin, faut que je le fasse l’après-midi pour que ça aille avec les rendez-vous qu’on a chez le client allemand.
Pour éviter d’avoir à faire tester tous les chauffeurs, un système de relai a été mis en place.
Quand on a des chauffeurs qui viennent de toute la France, qui sont chargés sur l’Allemagne, ce qu’on fait c’est qu’on les fait venir ici, ils décrochent ici et les trois personnes qu’on fait tester font du décroche raccroche pour satisfaire les clients allemands.
Des mesures prises dans l’urgence que chauffeurs et responsable espèrent de courte durée.
- Si vraiment ça persiste il faudra qu’on double les chauffeurs à faire tester pour avoir une marge assez grande.
- Je pense que si ça dure longtemps mon nez ne va pas trop aimer.
La société Altrans Lorraine a des clients à Sarrebruck, Völklingen et Dilligen. Les camions font entre 6 et 8 allers-retours par jour de l’autre côté de la frontière.