Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
La situation s'aggrave dans les hôpitaux de Sarreguemines. Lors de son dernier bilan hebdomadaire publié ce mercredi, la direction confirme des chiffres à la hausse. + 21 cas en une semaine. Jean-Claude Kneib, est le directeur.
Son N°1 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
Nous en sommes aujourd'hui à presque 60 patients hospitalisés dont 7 en réanimation, des cas en réanimation qui sont tous très graves. Nous avons un nombre important de patients que nous n'avons pas eu depuis le mois de juin l'année dernière donc nous atteignons des niveaux très importants qui correspondent à la sortie de la première vague.
Comme un peu partout en France, il y a un rajeunissement des patients hospitalisés et qui se retrouvent en réanimation.
Son N°2 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
Le patient le plus âgé à 70 ans et le plus jeune à 50 ans. Nous avons une majorité qui a la soixantaine. On observe, que contrairement à ce que nous avions comme profil de patients il y a à peu près un an, il y a très nettement un rajeunissement des patients hospitalisés dans des situations relativement graves.
Il est difficile de comprendre pourquoi les chiffres partent à la hausse en ce moment. Mais Jean-Claude Kneib ne veut pas parler d'une flambée épidémique.
Son N°3 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
On tournait autour d'une vingtaine d'hospitalisations en moyenne depuis plusieurs mois, et là subitement, depuis 2 à 3 semaines et surtout en ce moment, nous avons une augmentation significative du nombre d'hospitalisations mais on ne peut pas dire non plus que ce soit une flambée. On a des mini-clusters qui existent, on en a eu un à Bitche, on en a ici sur le site principal à l'hôpital Robert Pax donc ce sont des situations de contamination au niveau de certains services.
Les hôpitaux ont besoin de renfort
La charge de travail augmente significativement avec cette hausse de cas, notamment en réanimation et en médecine. Le taux d'absentéisme chez le personnel soignant progresse aussi.
Son N°4 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
Nous avons un personnel de haut niveau, conscient de ses missions. Mais à côté de cela, nous avons aussi malheureusement un absentéisme qui est important, qui même, à tendance à progresser, parce que nous avons également des membres du personnel qui sont malades du coronavirus. Nous avons un certain nombre de nos agents qui sont en arrêt de travail. Ce sont des arrêts de travail qui durent une dizaine de jours.
Concernant le matériel, cette fois, pas de problème. On est loin d'une rupture de stocks.
Son N°5 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
Nous avons aujourd'hui des stocks pour l'ensemble des équipements, que ce soit les tenues à usage unique, que ce soit les masques, alors les masques chirurgicaux ou FFP2, ainsi que tous les autres équipements y compris les gants, en quantité suffisante pour tenir en cas d'épidémie importante sur une période de 3 mois.
La vaccination se poursuit
Depuis mi-janvier, les personnes de plus de 75 ans et les personnes fragiles peuvent se faire vacciner au centre social du CHS. Le rythme est soutenu pour vacciner un maximum de monde.
Son N°6 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
Nous vaccinons énormément de personnes, on tourne à 200 personnes par jour, ce qui fait des deux centres de vaccination à Sarreguemines et Bitche, des centres très importants de vaccination comparativement à d'autres endroits dans le département de la Moselle. Nous gardons cette cadence, nous avons fort heureusement des dotations en vaccin qui sont suffisantes.
De nouveaux créneaux sont d'ailleurs disponibles.
Son N°7 - Sarreguemines : ''Des cas très graves'' en réanimation
Nous avons ouvert cet après-midi des nouveaux créneaux, on a ouvert 800 possibilités supplémentaires de vaccination donc c'est pour une semaine complète. Les personnes qui le souhaitent peuvent s'inscrire par le site Doctolib.
A Sarreguemines, les personnes qui se font vacciner reçoivent le Pfizer/BioNTech.