''Remettre à jour nos revendications" :
Les syndicats prêts à se réunir
à nouveau le 1er mai
Samedi aura lieu la traditionnelle manifestation du 1er mai. Une mobilisation qui débutera depuis l'Arsenal de Metz à 10 heures.
De nombreux syndicats appellent à la mobilisation pour « la reconquête des droits sociaux et libertés ». Une mobilisation qui laissera évidemment une part à la gestion de la crise sanitaire, mais pas seulement comme l'explique Alexandre Tott, secrétaire général FO :
Son N°1 - ''Remettre à jour nos revendications" : Les syndicats prêts à se réunir à nouveau le 1er mai
Cette manifestation du 1er mai c’est l’occasion de remettre à jour l’ensemble de nos revendications et cette nécessité de continuer à se mobiliser et de ne pas courber l’échine face à cette situation.
Parmi les revendications évoquées, la loi sécurité globale, votée en avril dernier et qui a particulièrement fait grincer des dents. Notamment son article 24, qui inclut désormais un délit dit de « provocation à l’identification » pour protéger les forces de l’ordre et leur famille :
Son N°2 - ''Remettre à jour nos revendications" : Les syndicats prêts à se réunir à nouveau le 1er mai
Dans une manifestation, la crainte que l’on a c’est qu’un citoyen qui filme une intervention de police pourrait être considéré comme un délinquant potentiel ou un provocateur et donc faire l’objet d’une arrestation. Ça nous semble totalement disproportionné et inacceptable dans une société démocratique.
"Les personnels hospitaliers sont confrontés aux mêmes problèmes"
Autre revendication, la situation difficile dans les hôpitaux, exacerbée par la crise :
Son N°3 - ''Remettre à jour nos revendications" : Les syndicats prêts à se réunir à nouveau le 1er mai
Le gouvernement n’a rien fait pour engager un processus et revenir sur les politiques comptables, les politiques budgétaires qui étaient celles de ce gouvernement et des gouvernements précédents et qui ont conduit à ce que l’hôpital, qu’il soit public ou privé, soit saturé. Et encore plus dans cette période difficile. Là aussi il y a des revendications qui se posent en termes de moyens supplémentaires de créations de postes, de créations de lits et on s’aperçoit qu’au contraire, le gouvernement a continué de supprimer des lits et des postes sur cette période difficile.
Une situation qu’évoque également Jacques Maréchal, en charge de la politique revendicative de la CGT Moselle, alors qu’an plus tôt, les hommages envers les personnels soignants pleuvaient:
Son N°4 - ''Remettre à jour nos revendications" : Les syndicats prêts à se réunir à nouveau le 1er mai
Aujourd’hui les personnels hospitaliers sont confrontés aux mêmes problèmes : conditions de travail dégradées, insuffisances des effectifs et surtout insuffisance des rémunérations ce qui fait que les professions de l’hôpital aujourd’hui ne sont pas assez attractives et, malgré les leçons que l’on aurait pu tirer de la crise sanitaire, aujourd’hui l’hôpital public a toujours trop peu d’argent pour répondre aux besoins de santé dans ce pays, mais aussi dans ce département.
Selon lui, le pays connaît depuis de nombreuses années une aggravation des inégalités et une insuffisance des investissements dans certains domaines comme l’industrie et le service public.
Autant de sujets qui seront donc à l’ordre du jour pour cette journée internationale des revendications des travailleurs. Pour Jacques Maréchal, il ne faut pas l’oublier. Le 1er mai est un événement historique, qui rassemble partout dans le monde.
La mobilisation partira samedi matin de l’Arsenal de Metz à partir de 10 heures.