Une Normande s'installe à Fénétrange
et devient tisserande
A 24 ans, Noémie Richard s'est tournée vers un métier peu commun. Depuis un an et demi, la jeune femme a arrêté ses études dans l'environnement pour se lancer dans cette activité. Cédric l'a rencontrée.
Son N°1 - Une Normande s'installe à Fénétrange et devient tisserande
Tisser est un savoir-faire ancestral. Partir d'un fil pour arriver à un tissu, c'est magique pour Noémie. C'est ce qui lui manquait dans ses précédentes expériences.
Je crois que j'avais besoin de revenir à quelque chose de plus manuel, plus terre à terre, faire quelque chose de physique en fait, un objet qu'on peut tenir en main, du début jusqu'à la fin.
Noémie a appris toute seule. Et c'est lorsqu'elle a décidé de créer sa micro-entreprise qu'elle a découvert qu'il s'agissait d'une passion familiale.
J'ai découvert par mon père qui ne m'a jamais dit ça d'ailleurs, que j'étais la 14ème tisserande de ma famille. Dans mon arbre généalogique, il y en avait eu 13 avant moi.
La jeune femme est donc la 14ème tisserande de la famille, d'où le nom de sa société "Numéro 14". Tous auparavant tissaient du lin, mais pas elle.
C'est un système de poids et de bascule, en gros, avec mes pieds je soulève les fils, avec mes mains je passe un autre fil entre deux.
La laine vient d'Angleterre car elle remplit tous ses critères. Un travail minutieux avec son métier à tisser. Elle fabrique 8 à 10 écharpes en même temps car en fabriquer une par une lui prendrait 3 à 4 jours.
Pour une écharpe, je mets 1-2 jours du début jusqu'à la fin.
Noémie vend ses écharpes et autres objets par Internet. Un système qui fonctionne bien grâce à ses créations.
Moi j'aime bien faire des choses assez sobre qui peuvent se porter avec tout. C'est plutôt simple, classique et en même temps, j'espère que c'est élégant.
La Fénétrangeoise espère pouvoir se faire connaître prochainement sur les marchés locaux, d'autant plus qu'elle a obtenu récemment le label Qualité MOSL.