Saga Behren :
c'était comment avant ?
Deux habitants témoignent


par Cédric Kempf
vendredi 12 novembre 2021 à 10:10

Saga Behren : <br />
c'était comment avant ? <br />
Deux habitants témoignent

On termine notre saga consacrée à la commune de Behren-lès-Forbach

Fini les clichés de ville morose, sans activité et dangereuse. La métamorphose est en cours. Certains habitants sont là depuis l’après-guerre et ont des souvenirs à raconter.

Son N°1 - Saga Behren : c'était comment avant ? Deux habitants témoignent

Roswitha habite Behren depuis 1961. Et des souvenirs, elle en a pleins.

C'était notre jeunesse, on allait au cinéma, on allait danser au Rio.

A l’époque des mines, Behren avait une attractivité plus dense avec ses 12 000 habitants.

Ils font plus carnaval et la cavalcade... Il n'y a plus de majorettes à Behren, mais il y a encore l'harmonie municipale.

Giorgio est là depuis 1973 et travaillait à la cokerie de Marienau. Tout le monde se connaissait.

Vous étiez habitués à voir des gens et des magasins. Si vous vouliez acheter, vous pouviez acheter ici mais après c'était une obligation de se déplacer, d'aller sur Forbach ou ailleurs.

La force de Behren, c’est qu’il s’agit d’une commune cosmopolite.

En haut, il y a des musulmans, ma voisine c'est une personne âgée italienne, et en-dessous c'est des Français.

Et les échanges étaient nombreux.

La voisine à ma mère m'a appris à faire le couscous, on se partageait les recettes, on se rassemblait tous ensemble derrière les blocs, dans les caves pour faire des repas.

À l’époque néanmoins, les appartements étaient mal isolés.

On avait des fenêtres avec le cadre en ferraille, avec une simple vitre, et quand on se levait le matin en hiver, on avait 1 centimètre de glace à l'intérieur.

Mais aujourd’hui, Behren retrouve un nouveau souffle.

J'aime toujours les espaces verts, on a un parc pour les gosses qui peuvent aller courir, les améliorations aussi au niveau des blocs.

Roswitha et Giorgio se sentent bien à Behren et comptent terminer leur vie là-bas. Plus de 60 millions d’euros vont d’ailleurs être injectés dans la commune pour améliorer leur cadre de vie grâce au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain.


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