Grosbliederstroff : quel avenir pour Challenge Faculty et Seedz Motors Sport ?
A Grosbliederstroff, Challenge Faculty et Seedz Motors Sport sont priés de quitter leurs locaux au profit de Norma.
Les deux gérants ne comprennent pas la décision du propriétaire du bâtiment. Ils étaient prêts à le racheter, mais il en a décidé autrement. On vous explique la situation.
Son N°1 - Grosbliederstroff : quel avenir pour Challenge Faculty et Seedz Motors Sport ?
Nadine Verlet est arrivée avec sa salle de sport en octobre 2019 en tant que locataire, la banque ne voulant pas la suivre sur un achat. Un accord avait été trouvé avec le propriétaire pour un bail précaire avant un possible achat 1 an plus tard.
J'ai informé le propriétaire de notre volonté de valider l'achat qui était prévu déjà auparavant. Et à ce moment-là, c'est lui qui m'a informé qu'il avait déjà reçu une offre d'achat du Norma qui était chez son notaire, mais pas encore signée.
Nadine avait demandé au propriétaire d’attendre un peu, le temps de boucler son financement puisque le prix d'achat avait été, selon elle, revu à la hausse, suite à l'offre de Norma. Sauf que…
Les choses se sont accélérées quand nous on a failli avoir l'accord du crédit puisque le propriétaire m'a informé qu'il a signé la veille de notre accord de crédit...
Coup dur pour Nadine mais aussi pour Alexandre Krause du magasin Seedz Motors Sport.
On avait prévu d'agrandir, de vendre de la moto neuve, et puis je continuais à embaucher du personnel parce qu'il y a une demande assez conséquente dans la région.
Mais aujourd’hui, difficile d’imaginer un avenir. Les deux espèrent un revirement de situation.
Alors là, la motivation est un peu retombée, ça reste très difficile, et j'aimerais surtout apporter des réponses à mes employés pour l'année prochaine. - Alexandre
Moi j'ai plus de trésorerie donc au niveau des banques j'ai que des crédits. Les banques ont quand même du mal à suivre pour un nouveau projet. - Nadine
Pourtant, pour Norma et Winter Volker, directeur de l’expansion, tout a été fait dans les règles.
Ils avaient une possibilité de rachat jusqu'à une certaine date et le propriétaire nous a proposé ce local à la vente.
L’enseigne ne savait même pas que les deux locataires voulaient racheter le bâtiment.
Je ne savais pas qu'on était mis en concurrence avec ces gens. Pour moi c'était clair, c'est mis dans les éléments contractuels dans le document de l'acquisition. Nous sommes bénéficiaires d'une promesse de vente aujourd'hui.
Nadine Verlet a lancé une pétition en ligne qui a déjà obtenu plus de 1500 signatures. Quant au propriétaire actuel, nous n’avons pas réussi à le joindre.