La rive droite de Sarreguemines est désormais reliée au nouveau réseau de chaleur urbain
La chaufferie biomasse, gérée par la société Dalkia, est désormais en fonctionnement rue Edouard Jaunez. Au total, plus d’une centaine de bâtiments publics et de logements collectifs vont en profiter.
Son N°1 - La rive droite de Sarreguemines est désormais reliée au nouveau réseau de chaleur urbain
20 000 tonnes de plaquettes forestières vont servir à alimenter ce réseau de chaleur chaque année. La chaufferie a donc besoin d’un grand espace. Yannick Hillerich est ingénieur chez Dalkia.
La chaufferie est composée de deux chaudières biomasse de 4.2 mégawatts, on a un stockage avec 2 fosses de déchargement de biomasse, et un deuxième stockage qui s'appelle le silo-passif dans lequel on peut mettre jusqu'à 1200m3 de bois.
La chaufferie fonctionne de manière autonome même si 3 agents sont sur site.
Dans le fond des fosses, nous avons des échelles qui permettent de ramener la biomasse dans des convoyeurs, et les convoyeurs acheminent le bois dans le foyer directement. Une fois que le bois est dans le foyer, il se consume. Les chaudières qui sont sur les parties supérieures récupèrent l'énergie de la biomasse et la transforme en chaleur qu'on valorise sur notre réseau.
Cette façon de faire s’est largement développée dans la région, et ça vaut le coup/coût dans tous les sens du terme pour Marc Zingraff, le maire.
En partant d'une initiative qui était à l'origine essentiellement éco-responsable, vu la montée des prix du gaz, du pétrole, etc... On sait que c'est également une bonne affaire et une bonne approche sur le plan économique.
Pour le bois utilisé, il est local, puisqu’il vient d’un rayon de 50km autour de Sarreguemines.
Pour ce bois, on n'a pas privé l'écureuil du secteur de son arbre préféré, c'est simplement du bois, qui, dans l'administration générale des forêts a été prévu pour cet usage.
Pour le moment, seule la rive droite est desservie. La rive gauche sera concernée à la prochaine période hivernale.
Cette chaufferie permettra d’éviter un rejet annuel de CO2 équivalent à environ 10 600 tonnes soit 6 700 véhicules retirés de la circulation.