Grand Est : les femmes exclues des responsabilités en politique et dans les entreprises
Le 8 mars c’est la journée internationale des droits des femmes. A cette occasion, l’INSEE a dévoilé une étude sur les inégalités auxquelles sont confrontées les femmes dans l’accès aux postes de pouvoir dans le Grand Est. Margot fait le point sur la situation.
Les femmes écartées de la politique
Le premier problème c’est la parité en politique. Toutes élections confondues, les femmes ne représentent que 38.5% des élus du Grand Est. Et encore, parmi ces 38% de femmes, rares sont celles à occuper les postes à plus haute responsabilité. Par exemple, il n’y a que 17.5% de femmes parmi les maires. On en profite pour saluer les rares du territoire : les maires de Schweyen, Neufgrange, Béning, Hundling ou encore Diemeringen etc.
Entreprises : les femmes rarement aux commandes
Ça c’est pour la politique. Au niveau des entreprises aussi, les femmes occupent moins le devant de la scène. On compte moins de 35% de dirigeantes dans le privé et 44% dans le public. Les femmes sont notamment présentes dans la fonction publique hospitalière où la parité est tout juste atteinte. On pense notamment aux directrices des hôpitaux de Forbach et de Sarrebourg/Saverne.
Enfin, le gros point noir reste le salaire. Dans le Grand Est, même quand une femme est à la tête d’une structure, elle touche en moyenne 10 000€ de moins par an qu’un homme.