Sarreguemines : le Hohberg ouvre ses portes pour se faire connaître et recruter
Samedi, le Hohberg à Sarreguemines organise des portes ouvertes et un job dating pour recruter du personnel. Le Hohberg, c’est un centre de réadaptation.
Son N°1 - Sarreguemines : le Hohberg ouvre ses portes pour se faire connaître et recruter
Éric Potier, directeur du Hohberg
Pourquoi organiser cette journée de recrutement un peu particulière ? Est-ce que, comme dans les hôpitaux traditionnels, vous avez du mal à recruter ? Avez-vous été confronté à une fuite des professionnels de santé également ces derniers mois ?
C’est une première édition sous ce format-là, un format un peu différent pour attirer les jeunes professionnels et leur faire connaître le Hohberg. Il y a des professionnels, dans certaines catégories qui sont assez durs à recruter et à aller chercher. Parce qu’il ne suffit plus de publier une offre pour avoir des candidatures, mais on recherche aujourd’hui des professionnels pour certains métiers assez particuliers.
On n’a pas fait face à la même désertion que les hôpitaux. Notre effectif est assez stable. Ce job dating ne cherche pas à recruter à l’instant T, c’est plus une démarche pour faire connaître l’établissement auprès de certaines écoles parce qu’il y a des projets à venir pour lesquels il y aura des recrutements, et on a pu faire face à des difficultés sur des métiers comme psychomotricien, kinésithérapeute, ergothérapeutes, où les postes sont ouverts relativement longtemps. Par exemple, on a un poste de psychomotricien qui est ouvert depuis juillet l’année dernière.
Il y a des métiers où il n’y a que quelques écoles en France. L’idée est d’aller chercher des professionnels, nous faire connaître. Quand on est une petite ville comme Sarreguemines, ce n’est pas forcément facile d’attirer les professionnels. On est localement très connu et reconnu mais si on sort de notre département, on a un peu plus de mal à se faire voir. On est en concurrence pour ces métiers-là avec de grands centres urbains, des grandes villes, et c’est plus dur pour nous d’accrocher certains types de professionnels. L’idée du job dating c’est de le renouveler chaque année pour qu’on fasse connaître cet établissement de référence qu’est le Hohberg.
Quels sont les postes qui sont à pourvoir ?
Aujourd’hui on a un poste de kinésithérapeute qui est toujours ouvert et puis on sait qu’on va avoir assez prochainement des postes en ergothérapie, en psychomotricité, en neuropsy aussi, peut-être un poste de psychologue aussi qui devrait s’ouvrir au courant de l’année prochaine.
Le Hohberg offre des soins de rééducation aux adultes et aux enfants. Est-ce que vous pouvez nous présenter vos différentes spécialités ?
Le Hohberg c’est un centre de rééducation spécialisé dans la rééducation suite aux infections du système nerveux, ça peut être les problématiques post-AVC ou des problèmes neurologiques. On est aussi spécialisés, reconnus comme étant un établissement pour la rééducation post-Covid long. On fait aussi de la rééducation de l’appareil locomoteur : tout ce qui est fractures complètes, poses de prothèses et toute la rééducation lorsqu’on sort de la chirurgie. On est spécialisé aussi dans l’hospitalisation jour pour les enfants dans tout ce qui touche aux troubles de l’apprentissage et on a un service particulier qui est un service pour les états végétatifs permanents.
Est-ce que ces nouvelles recrues permettront de développer de nouveaux projets ?
Oui, il y a des choses dans les tuyaux. Au niveau de l’hospitalisation de jour, on a la volonté de dédier un espace pour les enfants et un pour les adultes pour nous permettre d’augmenter la capacité d’accueil des deux publics parce qu’aujourd’hui, dans l’organisation actuelle, au niveau des professionnels et des ressources que nous avons, nous ne pouvons pas aller jusqu’à l’autorisation complète que l’ARS nous délivre. On a 10 places « enfant », 44 « adulte » et aujourd’hui on n’arrive pas à occuper l’ensemble des créneaux qui nous seraient autorisés par manque de ressource : aussi bien au niveau des salles de rééducation que des rééducateurs. Ça c’est un projet qu’on est en train de mettre en place et ça devrait être finalisé tout début d’année prochaine, c’est pour ça qu’il y aura des postes à pourvoir. Je ne peux pas dire combien pour le moment.