Faulquemont : Les salariés de Burgmaier Precisdec réclament de meilleures conditions de départ


par Cédric Kempf
mardi 20 septembre 2022 à 14:39

Les salariés de Burgmaier Precisdec réclament de meilleures conditions de départ

C'est une mobilisation qui risque de durer si rien ne bouge. Les 39 salariés de Burgmaier Precisdec à Faulquemont vont perdre leur emploi à la fin de l'année. Aujourd'hui, ils ne sont pas satisfaits de leurs conditions de départ et le font savoir en faisant grève.

Une entreprise en déclin

Aujourd'hui, l'entreprise spécialisée dans les pièces de décolletage pour l'automobile compte 39 salariés. Pourtant, ils étaient encore le double il y a moins de 10 ans. Sauf que plusieurs crises sont passées par là et un premier plan économique a eu lieu en 2020. A la fin de l'année, la société fermera même ses portes en laissant 39 salariés sur le carreau. Stéphane Garreau est le responsable et membre du CSE de l'entreprise.

Son N°1 - Les salariés de Burgmaier Precisdec réclament de meilleures conditions de départ

La situation actuelle de l'entreprise est liée, selon les dires de la direction, premièrement, au Covid, qui a généré du chômage partiel et affaibli les livraisons. On a ensuite la guerre en Ukraine avec une hausse des coûts, et on a aussi les voitures électriques qui ont affaibli le marché des voitures thermiques.

La direction propose aux salariés d'être repositionnés dans d'autres usines en Allemagne ou en Slovaquie et le minima social concernant les indemnités. Des solutions loin d'être satisfaisantes pour 22 des 39 salariés en grève ce mardi. Ils réclament beaucoup mieux.

Son N°2 - Les salariés de Burgmaier Precisdec réclament de meilleures conditions de départ

Au niveau des revendications, on a demandé au moins trois fois l'indemnité légale de licenciement, une prime de 1000 euros mensuelle, par ouvrier, jusqu'à la fermeture, pour les motiver à sortir les pièces en sachant que l'usine va fermer, et le reclassement donc, plus sérieux. On a envie plutôt qu'il se pose sur les entreprises de la zone industrielle de Faulquemont pour qu'il puisse négocier, voir avec les entreprises, s'il n'y a pas de place possible pour replacer le personnel.

Une situation qui aurait pu être évitée selon Stéphane Garreau, responsable et membre du CSE de l'entreprise. Mais la direction n'a rien fait pour se diversifier ou se reconvertir selon lui. Les grévistes attendent donc la réouverture des négociations avec des propositions plus solides.


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