Le département de la Moselle dispose de 16 000 tonnes de sel pour faire face à l’hiver
Depuis plusieurs jours maintenant, le froid a gagné notre secteur, et il peut engendrer des difficultés sur les routes en cas de chaussées humides. Nous avons interrogé Jean-Luc Saccani, vice-président du département, en charge des mobilités, au sujet du plan hivernal départemental.
Son N°1 - Le département de la Moselle dispose de 16 000 tonnes de sel pour faire face à l’hiver
Lancé le 14 novembre, il sera en vigueur jusqu’au 13 mars pour sécuriser les routes. 270 agents sont mobilisés dont 200 chauffeurs qui se partagent 73 engins sur 23 points de départ du département. Et le week-end dernier, ils ont eu du travail.
Dimanche, il y a eu vers 16h/16h30, des chutes de neige localisées. La 2x2 voies Sarreguemines-Forbach a été traitée un peu avant 18h, et jusqu'à 22h. Tous les réseaux du secteur de Sarreguemines-Sarralbe-Forbach ont été servis.
Il est difficile de prévoir les conditions météo sur toute la période hivernale, mais le stock de sel, évalué à 16 000 tonnes, est largement suffisant.
L'hiver dernier, on n'a consommé que 4800 tonnes. En hiver moyen actuellement, avant modification climatologique, c'est à peu près 7 à 8000 tonnes qui sont consommées par an.
Le département dispose de plusieurs moyens pour savoir à quel moment les engins doivent être déclenchés.
Tout d'abord, nous utilisons Météo France qui nous transmet toutes les 4h, dans la journée, des informations sur nos secteurs. Nous disposons également de 9 stations-météo routières qui sont implantées sur l'ensemble de la Moselle.
Sans oublier les 40 webcams installées sur tout le département. Les 2000km de routes du département sont divisées en 3 groupes prioritaires pour utiliser les engins à bon escient. Il faut savoir aussi qu’aujourd’hui, on utilise moins de sel pour des raisons environnementales.
Dans les années 2000, on déversait à peu près 20 à 30 grammes de sel au m2 sur les routes. Depuis les années 2010, on délivre la moitié sur les routes.
Le département est donc prêt pour affronter les conditions météo. Jean-Luc Saccani, tient à rappeler pour finir, qu’il est interdit de dépasser une saleuse en fonctionnement, pour des questions de sécurité.