Faseboobe : les élus n’ont qu’à bien se tenir !
Ce samedi 11 février, veille de la grande cavalcade de Sarreguemines sort le tant attendu Faseboobe ! 96 pages dans lesquelles nos élus locaux vont encore en prendre pour leur grade. Jean Schwing, le président des Amis du Faseboobe nous l’a dévoilé en avant-première.
Son N°1 - Faseboobe : les élus n’ont qu’à bien se tenir !
C’est une institution. À carnaval, le Faseboobe fait son grand retour. Pendant un an, la dizaine de rédacteurs qui se cache derrière ce journal satirique a épié tous les faits et gestes de nos femmes et hommes politiques. À la une, cette année, les travaux du centre-ville de Sarreguemines.
On caricature la ville de Sarreguemines, le pont des Alliés, qui bouchonne, bouchonne, bouchonne. Nous avons le maire qui est en caricature qui demande à son adjoint des travaux, M. Dietsch, « Dietsch’le, pourquoi ça bouchonne dans toute la ville ? » et notre ami Dietsch, tout penaud, lui répond « Parce que j’ai perdu le tire-bouchon monsieur le maire ». Et ça, was wohr isch, isch wohr !
« Ce qui est vrai est vrai ! », telle est la devise du Faseboobe.
De Sarreguemines à Bitche, en passant par le Sydeme ou encore le président de la région Grand-Est, tout le monde en prend pour son grade.
Il y a notre centre-ville, une illustration du Carré Louvain. Dès que je passe au Carré Louvain, je ne vois toujours rien venir alors qu’il y a beaucoup de promesses. Il y a notre nouveau député. Il a fait ses premiers pas parlementaires à l’Assemblée et naturellement, on le brocarde également un petit peu. Et enfin, notre ex-maire, ex-député, Céleste Lett a son règne fini. Il est en photo, dans notre Faseboobe, en fin de page.
De l’humour, mais sans règlement de compte nous promet Jean Schwing. La revue, éditée à 2000 exemplaires sera disponible dès samedi chez les marchands de journaux et boulangeries de l’arrondissement au prix de 5€.
123 ans du journal
Le Faseboobe est une institution. Le premier exemplaire est sorti en 1903 sous l’occupation allemande. À l’époque, il s’appelait le "Fasching Zeitung". En 1913, c’est devenu "Saargemünder Fasenachts Zeitung" et c’est qu’en 1954 qu’un membre du conseil des 11 a trouvé le mot Faseboobe qui vient de Fasenacht, carnaval, et Boobe qui veut dire « avoir un grain ». Depuis, la tradition se perpétue et il ne passe pas une année sans qu’un Faseboobe ne sorte. « Même les variants du Covid se sont amusés à lire le Faseboobe », nous confie le président du journal.