Inflation, hausse des coûts des matériaux, de l’énergie…les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour l’économie des entreprises. Ce vendredi 3 mars, au centre de congrès du Burghof de Forbach, Moselle Attractivité et la Banque de France ont présenté aux entreprises le bilan de l’activité des entreprises dans le Grand-Est.
Pour réaliser cette étude, la Banque de France a interrogé 1800 entreprises dans le Grand-Est dans les secteurs de l’industrie, des services marchands et la construction. 2022 aété une année marquée par l’inflation qui a atteint 7,2% en février.Jean-Michel Clavié, directeur départemental de la Banque de France en Moselle.
L’industrie, un secteur porteur en Moselle
L’industrie se porte bien. En 2022, le secteur a été particulièrement créateur d’emplois notamment dans l’intérim.Didier Fichaux, directeur départemental adjoint de la Banque de France.
La hausse des coûts des matières premières et de l’énergie a tout de même un impact sur ces entreprises qui ont dû revoir leurs marges à la baisse. Pour 2023, la situation devrait se stabiliser.
Une situation plus difficile pour le secteur marchand et le BTP
Après la crise du Covid-19, le secteur marchand et le BTP résistent, mais ont vu leur rentabilité diminuer notamment en raison de la hausse des coûts des matériaux. Dans le BTP, le gros œuvre a particulièrement souffert surtout sur la deuxième moitié de l’année. Il y a eu très peu d’investissements sauf pour les travaux publics.
Une année 2023 sous le signe de la prudence mais de la confiance
Pour l’année 2023, les entreprises vont continuer à investir, mais prudemment.
Une incertitude subsiste tout de même concernant les défaillances d’entreprise qui remontent, c’est-à-dire les entreprises qui déposent le bilan ou qui sont mises en redressement ou en liquidation judiciaire. Un effet « rattrapage » après les nombreuses mesures de soutien qui avaient été mises en place pendant les années Covid.