Le Grand Est est la troisième région la plus touchée par l’obésité et le surpoids
20,2% de la population de la région Grand Est est concernée par des problèmes de surpoids ou d’obésité selon les chiffres 2021 de la ligue contre l’obésité. Un phénomène multifactoriel et qui prend de l’ampleur depuis les années 1990 notamment chez les enfants.
Un problème de santé publique qui plonge les personnes concernées dans une grande solitude. Retour sur quelques causes de cette maladie chronique et sur les remèdes possibles.
Son N°1 - Le Grand Est est la troisième région la plus touchée par l’obésité et le surpoids
Il y a vraiment un problème de santé publique et qui va nous exploser à la figure, ça c’est clair.
André Pellegrini, est médecin généraliste à Alsting. Il a constaté une augmentation des cas de surpoids dans sa patientèle. Notamment auprès des classes sociales les plus modestes. Cocktail ravageur selon lui : une mauvaise alimentation combinée à un manque d’activité physique.
C’est vraiment un sacré problème l’alimentation, surtout avec des excès de graisse et de sucre, en termes d’aliments et en termes de boissons. Et en plus, l’absence d’activité physique. On ne prend plus le temps de se mettre à table et de manger des légumes, ce n’est que du "vite fait".
Principal conseil pour aller mieux, faire du sport. Oui, mais comment ? Perrine Tousch est coach en acticité physique adaptée. Elle a ouvert en juillet dernier une salle de sport P’rine Adapt’, à Petite-Rosselle.
Le but c’est vraiment d’accompagner les personnes pour qu’elles puissent reprendre une activité physique en toute sécurité et selon ce qui leur convient. On peut partir sur de la marche, sur des pompes mais au mur, donc la personne na pas besoin de se mettre par terre. On a aussi tout ce qui est levé de chaise, donc tout ce qui est assis debout sur la chaise ou monter les genoux. Tout ce genre de petits exercices qui sont déjà beaucoup pour eux, ça leur redonne confiance en eux, ils savent qu’à la fin de la séance, ils sont capables de faire plein de choses.
Ne pas rester seul et en parler
Lucie a 59 ans et habite Petite-Rosselle. Elle vient depuis septembre.
J’ai eu un gros souci de santé et je me suis dit, avec mon médecin, pourquoi pas reprendre le sport parce qu’en plus j’ai des soucis d’arthrose. Par le passé j’avais déjà fait des cures d’amaigrissement mais au final ce que je constate c’est que c’est quand même le sport qui paye pas mal.
Marco a 57 ans et à part la bonne ambiance dans la salle de Perrine, ce qui le pousse à revenir depuis septembre, c’est qu'il fait des progrès.
J’ai perdu 13 centimètres de tour de taille et en poids, une dizaine de kilo. Donc je me sens très bien, dans mon corps et ma tête.
Selon André Pelligrini, l’enjeu de notre société est de rendre le sport plus accessible et régulier. La ligue contre l’obésité rappelle que la maladie chronique est multifactorielle et trouve des solutions différentes selon les patients.