Sarreguemines : Le Hohberg travaille la mobilité avec ses patients atteints de sclérose en plaques
Mardi 30 mai, c’était la journée mondiale de la sclérose en plaques. Le Centre de médecine physique et de réadaptation du Hohberg de Sarreguemines a souhaité sensibiliser le personnel soignant, les patients et les proches à cette maladie, à travers des vidéos, des ateliers et des questionnaires.
Son N°1 - Le Hohberg travaille la mobilité avec ses patients atteints de sclérose en plaques
La sclérose en plaques affecte le système nerveux central et provoque plusieurs difficultés au niveau de la marche, la parole ou encore la vue. Pour Manfred, âgé de 53 ans, le plus dur, c’est autre chose.
C'est beaucoup la fatigue qui nous pénalise à nous tous. À un moment donné, vous n'arrivez plus, vous êtes k.o. Vous avez beau lutter, quand ça ne va plus, ça ne va plus.
Cette journée d’hier avait pour but de sensibiliser un maximum de monde et de comprendre ce que vit le malade. Murielle Semmet est kiné au Hohberg et nous explique comment elle travaille avec le patient.
On leur propose déjà des séances sur table, donc ils sont couchés. Il y a des exercices d'étirement, d'assouplissement, des membres inférieurs surtout, des exercices de renforcement musculaire. Après, debout, ça peut être des parcours d'obstacles pour travailler l'équilibre, la proprioception.
En France, 120 000 personnes sont touchées par la maladie, la Moselle-Est n’est pas épargnée comme nous le confirme Robert Haydinger, président de l’association « Espoir des Sclérosés en plaque de Moselle Est »
Généralement, la maladie se déclenche après 40 ans, mais il y a des cas qui sont beaucoup plus jeunes. Actuellement, on est à une quarantaine de malades sur le secteur.
Léa Gallizzi est infirmière et pilote du projet. Ils font face régulièrement à cette maladie.
Alors, ce n'est pas la majorité de notre population, mais on en a couramment dans nos services, autant en hospitalisation complète qu'en hospitalisation de jour.
Plus de 80% des malades souffrent de la maladie avec des phases de poussées des symptômes et des phases de rémission. 70% des malades en France sont des femmes.