Sarreguemines : Habitants et élus réunis pour dire stop aux émeutes et aux violences
Partout en France, les maires étaient invités à organiser un rassemblement ce lundi midi pour dire non à la violence. Depuis la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre, des émeutes ont éclaté un peu partout dans le pays. Des bâtiments publics, des commerces ou encore des voitures ont été brûlés. Le domicile d’un maire a même été attaqué avec une voiture-bélier. A Bitche, Morhange, Farébersviller, Dieuze, Stiring-Wendel ou encore à Sarreguemines, les élus et habitants veulent dire stop à cette montée de violence.
Son N°1 - Habitants et élus réunis pour dire stop aux émeutes et aux violences
Nous refusons que notre pays continue de sombrer dans le chaos.
C’est par ces mots-là que Marc Zingraff, maire de Sarreguemines, a débuté son discours. L’élu a lu la lettre de l’Association des Maires de France qui est à l’initiative de cet événement. La Saint-Paul de ce week-end a failli en faire les frais.
Après examen de la situation, après discussion avec beaucoup de monde, nous avons choisi de maintenir la St-Paul, la St-Paul comme un acte de résistance.
Pourtant, Sarreguemines a été frappée par des dégradations et notamment l’incendie de la maison de quartier de Welferding.
C'est un exemple qui montre bien le côté absurde de la violence, parce que, ce qui a été détruit, c'est le bien du peuple, c'est le bien commun, c'est véritablement ce qui rend service tous les jours à la population, et qui ne fait pas partie de ce que dénoncent les gens qui ont voulu montrer leur désapprobation.
Il y a les dégradations, mais aussi les agressions que subissent les élus de plus en plus. Le maire de Woelfling-lès-Sarreguemines, Michael Weber, était aussi présent.
On ne peut pas mettre derrière chaque maire ou élu, un agent de police ou de gendarmerie. Je crois que dans le respect de la fonction d'élu ou de maire, il y a quelque chose à faire ou à refaire, à rééduquer nos concitoyens sur ce qu'est ce respect.
Enfin, quelques habitants ont participé à cet événement comme Roger de Sarreguemines.
Je suis surtout choqué par le laxisme de la justice et la lâcheté de nos élus à haut niveau, parce que ce sont des lâches. Et jamais je ne me mettrai à genoux devant la racaille.
Au total, une cinquantaine de personnes était réunie devant la mairie ce lundi midi.