Le préfet de la Moselle donne un nouveau cap aux forces de l'ordre pour 2024
La lutte contre les trafics et la modernisation des outils de travail sont les priorités en 2024 pour le préfet de la Moselle, Laurent Touvet. Le représentant de l’État a présenté ses vœux pour la nouvelle année aux forces de sécurité intérieure et de secours. L’occasion pour lui de dresser le bilan de 2023 et de fixer un cap pour les 12 prochains mois.
Son N°1 - Le préfet de la Moselle donne un nouveau cap aux forces de l'ordre pour 2024
Manifestations pour les retraites, violences urbaines durant l’été, rassemblement évangélique à Grostenquin, la Moselle n’a pas été épargnée en matière de sécurité.
Globalement, les événements ont été difficiles, nous avons donc géré au mieux. Je ne peux pas prétendre que tout a été parfait, mais nous avons pu contenir les violences à un degré qui aurait pu être beaucoup plus grave, sans la préparation et l'action des forces de police et de gendarmerie.
Il y a donc des actions à mener sur un temps donné, mais aussi des combats sur la durée, comme la lutte contre les trafics, et notamment les stupéfiants.
Sans consommateur, il n'y a pas de trafic. En ajoutant le comportement individuel de chacun des consommateurs, c'est un facteur de développement de la violence. Derrière le trafic de stupéfiants, il y a souvent du trafic d'armes, il y a des cambriolages.
En 2023, la délinquance a augmenté de 6% en Moselle, avec 48 000 faits traités. Pour assurer la sécurité de la population, les forces de l’ordre ont besoin d’outils de travail de qualité. Pour les policiers, en 2024, Sarrebourg aura un nouveau commissariat. Isabelle Sire-Ferry est la directrice interdépartementale de la police nationale de Moselle.
L'ensemble des commissariats fait l'objet d'une maintenance immobilière constante de la part de nos services. Le seul service qui méritait qu'on s'y attarde, c'était Sarrebourg. C'est désormais chose faite, puisque dans quelques semaines, les policiers sarrebourgeois vont pouvoir emménager dans leurs nouveaux locaux.
Chez les gendarmes, ceux de Bitche devront encore attendre pour une nouvelle caserne, selon le général Marc Payrar, commandant du groupement de gendarmerie de la Moselle.
Pour Bitche, pour l'instant, les appels d'offres faits par le bailleur se sont révélés infructueux, donc nous avons revu le projet un peu à la baisse, et un nouvel appel d'offres va être lancé dans les mois qui viennent.
La nouvelle brigade à Dieuze ne verra pas non plus le jour en 2024, les locaux ne sont pas prêts. Néanmoins, il faut savoir que 28 projets sont en cours sur le territoire pour les gendarmes.