Sarreguemines : Annick et Jean Schwing, un couple carnavalesque qui dure


par Cédric Kempf
vendredi 2 février 2024 à 06:00

Annick et Jean Schwing, un couple carnavalesque qui dure

S’il ne fallait citer qu’un couple représentant carnaval, il faudrait parler d'Annick et Jean Schwing ! Depuis 25 ans, ces deux Sarregueminois sont inséparables. Connus et reconnus comme des membres à part entière de la Société Carnavalesque de Sarreguemines, ils nous racontent aujourd’hui leur amour pour cette fête.

Son N°1 - Annick et Jean Schwing, un couple carnavalesque qui dure

On dit tous trois fois : Allez hop ! Allez hop ! Allez hop !

Combien de fois ont-ils usé de ce cri carnavalesque ? Impossible à compter. Pour voir Jean dans une fête carnavalesque, il faut remonter à 1959.

C'est en balayant que je suis entré dans la Société Carnavalesque en 1959. Le Casino avait brûlé, il fallait mettre un chapiteau d'urgence à côté du commissariat de police actuel.

Pour Annick, il a fallu attendre les années 90 pour prendre goût à carnaval, grâce à un certain Jean, après une kappensitzung.

J'ai été traînée, presque de force, pour sortir un peu de mon quotidien. Et puis un Monsieur Jean Schwing m'a appelé pour me proposer après des billets pour le Balla-Balla. J'ai eu l'immense plaisir d'être accueillie, à minuit, au bar-champagne, avec une hôtesse qui m'a amenée jusque chez Jean. C'était en 1999, et depuis, on ne s'est jamais quitté.

Elle comme lui ont été présidents de la SCS et chacun a un souvenir mémorable en tête.

L'année d'après, j'ai fait la cavalcade et j'étais complètement grimée, je me suis amusée, mais alors follement, parce que personne m'a reconnu. Je me suis fait draguer par des membres de la Société Carnavalesque, c'était drôle.

C'était en 1975, j'étais prince de carnaval à Sarreguemines. C'était une époque formidable.

Pour les plus anciens, carnaval n’est plus comme avant.

"S'isch nimmé wie friher", c'est ce qu'on entend tout le temps. Effectivement, tout le monde change, la vie change. Je défendrai toujours le carnaval, parce qu'aujourd'hui, malheureusement, on a tellement de moments festifs qu'on en oublie ce carnaval.

Jean de son côté se souvient des cavalcades d’antan.

J'ai connu des cavalcades majestueuses avec des groupes qui venaient d'un peu tous les pays d'Europe. Aujourd'hui, les prix d'une cavalcade, ça devient exorbitant, on ne peut plus faire ce qu'on faisait dans le temps.

Même si les choses ont changé, l’émerveillement des enfants et la folie des plus grands prouvent l’importance de cette fête ancrée sur notre territoire.


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