L’hommage aux victimes du terrorisme prend la forme d’un échange entre générations à Forbach
A l’occasion de la journée d’hommage aux victimes du terrorisme, le 11 mars, la ville de Forbach a organisé un temps d’échange avec des lycéens du Jean Moulin. Autour d'une table, le maire Alexandre Cassaro, et une trentaine de lycéens ont échangé sur leurs craintes et l'importance des valeurs républicaines.
Son N°1 - L’hommage aux victimes du terrorisme prend la forme d’un échange entre générations à Forbach
Une minute de silence avant une heure de discussions. Chaque 11 mars depuis 2020, la France organise un hommage national aux victimes du terrorisme. Pour le maire de Forbach, Alexandre Cassaro, cet hommage ne prend pas la forme d’une cérémonie officielle mais d’un temps d’échange avec les jeunes.
Ça permet d’avoir des échanges sur les valeurs républicaines, sur la lutte contre les obscurantismes, et sur la meilleure manière de s’engager pour la citoyenneté en local ou dans d’autres pays.
Une trentaine d’élèves sont présents. Des secondes de la classe de défense mais aussi des délégués du comité de vie lycéenne et des élus au conseil d’administration. Une génération qui a grandi avec les attentats de Charlie Hebdo, ceux du Bataclan ou plus récemment, la mort des professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard. Une jeune fille interpelle le maire sur son rôle dans la protection de la population.
Je me demandais si notre commune ou notre municipalité n’aurait pas des idées ou des dispositions à mettre en place ou a déjà mis en place pour éviter un maximum ces actes terroristes dans notre commune ?
L’occasion pour le maire de mettre en avant les initiatives mises en place pour la sécurité avec le plan Vigipirate mais aussi le déploiement des caméras de surveillance sur Forbach ou encore le déploiement de la police municipale en soutien à la police nationale.
"On a grandi avec ça"
Emma en classe de seconde et Mathieu élève en terminale, ressentent un climat d’inquiétude chez les jeunes de leur âge.
Parce qu’on ne sait pas ce qui va nous arriver, que ce soit dans le bus, à l’école, parce qu’on ne connait pas forcément les personnes autour de nous. - Emma
On n’y pense pas directement mais comme on a grandi avec ça dans notre génération c’est un peu comme une habitude, c’est normal. On n’est pas la génération de nos parents qui ont vécu les années 80 où tout était « parfait et libre ». - Mathieu
Apprendre à vivre ensemble, et se respecter, c’est le message à faire passer selon le proviseur du lycée, Christophe Przyluski.
C’est important de leur rappeler que si chacun respecte les valeurs de la République on doit pouvoir tendre à un monde sans terrorisme.