Sarralbe : Une conférence sur la fin de vie à l'église Saint-Martin
Le compte-rendu du conseil des ministres sur la fin de vie a été présenté ce mercredi 10 avril. La ministre de la Santé a insisté sur "deux piliers" du texte sur l'aide à mourir : "le patient qui a tout son discernement", et "le médecin qui le considère éligible". Une conférence sur la fin de vie a lieu à Sarralbe vendredi à 20 heures à l’Eglise Saint-Martin. Le but informer les proches des malades sur le moment des soins palliatifs. On en parle avec Michel Barbiche, diacre de Sarralbe aumônier de l’Hôpital Saint Joseph de Sarralbe.
Vous organisez une table ronde sur ce sujet d’actualité. Pourquoi avoir décidé de prendre part au débat ?
C’est en visitant les malades et les personnes en fin de vie, il s’est avéré que des personnes ne savent pas trop ce qu’il y a à faire ou comment faire, comment accompagner une personne de leur famille. C’est parti d’une volonté, puisque nous avons aussi été informés sur la fin de vie, dernière conférence que j’ai faites, d’informer toutes ces personnes qui se posent des questions. Comment ça va être ? Comment va être la vie de la personne ? Qui est en fin de vie ? À qui on a annoncé un diagnostic final ?
Lors de cette conférence, il va y avoir plusieurs intervenants, qui vont intervenir ? Comment va s’articuler cette soirée ?
Dans un premier temps, on avait pensé inviter l’abbé Sébastien Klam, il est vicaire général du diocèse de Metz, c’est un spécialiste d’éthique médicale, tout ce qui concerne la fin de vie puisqu’il a été l’Aumônier de Mercy.
Il y aura d’autres intervenants ?
Oui, il va y avoir aussi François Fogel, président de "chemin de vie" à Sarreguemines et il viendra présenter ce que c’est que « chemin de vie » et les personnes qui viennent là pour accompagner les personnes en fin de vie. Il y aura aussi un médecin, pour parler surtout des directives anticipées, des droits de la famille et de tout ce qu’il faut faire pour la fin de vie.
Est-ce que ça va être interactif ?
Bien sûr. Il est tout à fait normal qu’après la présentation, on permette aussi aux gens de poser des questions pour les informer.
Le projet de loi prévoit 1,1 milliard d’euros supplémentaire pour les soins palliatifs. Vous êtes vous-même aumônier à l’Hôpital Saint Joseph de Bitche, c’est une nécessité ?
Absolument. Il y a beaucoup de départements où ça n’existe pas encore, qui n’ont aucun lien avec les soins palliatifs. Parce que la demande palliative, c’est tout ce qu’il reste à faire quand il n’y a plus rien à faire, que faut-il encore faire ? C’est important d’informer ces gens qui sont là avec le malade. Tout ça, c’est important pour qu’en France, on puisse accompagner ces gens sur la fin de vie qui est annoncée.