Michel Barnier Premier ministre : réactions partagées dans la région
60 jours après le second tour des élections législatives, la France a un nouveau Premier ministre. Michel Barnier, ex-ministre et ancien commissaire européen de droite âgé de 73 ans a été choisi par Emmanuel Macron. Les réactions ne se sont pas faites attendre notamment du côté de La France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon dénonce une "élection volée" et appelle au rassemblement le plus puissant possible samedi. Toujours à gauche, le parti socialiste a annoncé qu'il déposerait une motion de censure. De l'autre côté, le Rassemblement national attend le discours de politique général de Michel Barnier pour se faire un avis.
Au niveau local, les réactions se multiplient
Pour Frédéric Bierry, président de la Collectivité Européenne d’Alsace, Michel Barnier « dispose d’une incontestable stature d’homme d’Etat qui lui permettra de faire face à l’ensemble des défis qui s’imposent à la France ». Il se réjouit de la nomination d’une figure de droite, tout comme Céleste Lett ancien maire de Sarreguemines et député.
Celui qui a le même âge que lui et qui l’a côtoyé estime qu’il « peut rassembler et éviter une motion de censure ». Il le considère comme un atout sur le plan européen.
C'est également le sentiment de Vincent Seitlinger, député de Sarreguemines jusqu'en juin dernier et président de la Fédération de Moselle des Républicains.
Son N°1 - Michel Barnier Premier ministre : réactions partagées dans la région
Monsieur Barnier est un homme de dialogue, de négociation, de discussion et, dans une Assemblée profondément clivée et divisée, sans aucune majorité, il peut parvenir à faire un peu le lien entre les différents partis parce qu'on a quand même eu cette tentative du Nouveau Front Populaire de nous faire croire qu'ils avaient gagné ces élections législatives alors qu'il n'y a en réalité aucune majorité aujourd'hui à l'Assemblée. Donc je pense que Michel Barnier a ce profil-là d'homme de dialogue et en plus, il est profondément européen, il connaît bien les problématiques européennes donc, pour un territoire comme le nôtre qui est frontalier, franco-allemand, il pourra certainement nous apporter beaucoup de choses donc je me réjouis aussi pour le territoire.
Un déni de démocratie pour la gauche
A gauche, Michaël Weber, sénateur de Moselle et ancien maire de Woelfling dénonce un déni de démocratie. Cette nomination ne fera qu’accélérer l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, selon lui.