''C'est devenu une vraie fête'', les motards et les bénévoles prêts pour la 28ème édition d'Une Rose Un Espoir ce week-end

L’opération des motards au grand cœur, Une Rose Un Espoir revient ce week-end pour sa 28ème édition.
Son N°1 - ''C'est devenu une vraie fête'', les motards et les bénévoles prêts pour la 28ème édition d'Une Rose Un Espoir ce week-end
Sébastien Decourcelle, président national d’Une Rose Un Espoir.
Les habitants de notre territoire, le Moselle-Est et l’Alsace Bossue attendent les motards avec impatience chaque année. C’est un secteur particulièrement important pour l’association ?
Oui, la Moselle-Est représente 50% des dons de la France, c’est-à-dire que l’année dernière sur la Moselle on a récolté 1 million 200 000€, ça représente presque 45% du budget de la Ligue de Moselle donc effectivement c’est un secteur très très important.
Vous êtes présent sur le territoire national, est-ce que ça se développe ? De nouveaux territoires se prêtent au jeu chaque année ?
Notre vocation ce n’est pas de développer à outrance. On préfère toujours développer tranquillement mais vraiment pérenniser sur les secteurs. Cette année, on a développé 3 secteurs : on a le Gers qui rentre, le Puy-de-Dôme et un deuxième secteur dans la Marne. Ça nous fait donc cette année 21 départements couverts avec 57 secteurs dans toute la France. Un beau petit développement quand même !
Chaque année, les habitants sont particulièrement généreux. On peut revenir sur les chiffres : quel a été le bilan de l’édition précédente ?
L’année dernière, nous avons récolté 2 416 000 euros sur toute la France. En Moselle, c’est 1.2 millions et il faut savoir que la particularité d’Une Rose Un Espoir, c’est que tout l’argent qui est récolté dans un département reste dans le département, donc tout ce qui est récolté en Moselle va rester en Moselle. Tout ce qui est récolté dans le Bas-Rhin reste dans le Bas-Rhin. On a quand même des chiffres maintenant assez impressionnants. Pour la Meuse, c’est presque 100 000€ qui ont été récoltés pour la Meuse. Donc ça prend vraiment une proportion très importante pour la Ligue.
Qu’est-ce qui explique le succès populaire de cette démarche ? On rappelle que vous distribuez des roses contre des dons pour la Ligue contre le cancer.
Je pense que c’est devenu une vraie fête. Une vraie attente populaire. Déjà on a une convention avec la Ligue, la Ligue c’est quand même très rassurant. Et Une Rose Un Espoir, l’image ça a toujours été les motards, mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi tous les bénévoles qui travaillent en amont. Il y a l’emballage des roses qui va commencer demain à Coin-sur-Seille. Coin-sur-Seille c’est 150 bénévoles qui viennent préparer les roses pour la manifestation. Donc ce n’est plus que les motards, c’est les collectivités, les bénévoles, les mécènes, c’est toute une partition qui se joue. C’est ça la force maintenant et puis aussi 28 ans d’action.
Cette opération ne serait rien sans les bénévoles. Ils seront nombreux cette année encore sur les routes ?
C’est difficile d’avoir le chiffre exact pour les bénévoles je sais que pour les motards cette année on monte à 20 000 équipages sur le week-end. Mais les bénévoles c’est difficile à dire, c’est des dizaines de milliers. On fait le plein plus que facilement pour les motards, il me semble que tous les secteurs sont pleins, surtout qu’on commence à avoir de gros secteurs, je sais qu’en Meuse on en a avec 400 motos, en Ardennes 800 motos. Mais on arrive à faire le plein !
Pourquoi c’est important de participer ? Est-ce qu’on a une idée de l’utilisation de tout cet argent ?
Il y a eu l’assemblée générale de la Ligue contre le cancer de Moselle la semaine dernière et on a vraiment un suivi des fonds. Il faut savoir que, pour la Ligue, le principe c’est 70% pour la recherche, 20% dans les missions sociales, 10% dans l’aide aux malades et le diagnostic. C’est vraiment très très suivi. Et ça nous arrive aussi de financer du matériel de haute technologie pour les hôpitaux, comme on a fait sur Mercy, sur Sarreguemines, sur Nancy. C’est vraiment très important, la Ligue a besoin de nous et les hôpitaux sont en attente de nous.