Une soirée ''entre militantisme et naturalisme'' aux cinémas Forum de Sarreguemines

Une projection débat a lieu ce soir aux cinémas Forum de Sarreguemines. Le film "Le Vivant qui se défend" de Vincent Verzat sera projeté. C'est l'association "Unis pour la Terre" de Théding qui organise le débat. On en parlait ce matin dans le Grand Réveil avec notre invité.
Son N°1 - Une soirée ''entre militantisme et naturalisme'' aux cinémas Forum de Sarreguemines
Michel Greff - co-président de l'association Unis pour la Terre
Le film "Le Vivant qui se défend" est donc projeté ce soir, de quoi ça parle ?
C'est un long métrage documentaire de 90 minutes qui parle du lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. Et le film retrace un peu le cheminement entre militantisme et naturalisme de Vincent Verzat. Vincent Verzat observe la nature, la film, il est passionné par la nature, par le vivant et en même temps, il s'est engagé dans les combats. Et puis ensuite, il s'est tourné vers la nature.
Quel est l'objectif de cette soirée ?
L'objectif de la soirée, c'est de montrer tout ça, la vie de Vincent Verzat, qui est un exemple de ce qu'on peut faire, des luttes qu'on peut mener. Ensuite, après le documentaire, il y a aussi un débat où les gens peuvent prendre parti, poser des questions. Surtout qu'il y a un certain nombre de conférenciers qui ont répondu à l'appel et qui viendront ce soir. Il y a l'association Bure, qui lutte contre l'enfouissement des déchets nucléaires, l'association Eau secours saulnois, à propos du projet de pompage d'eau à Dieuze, l'association APEL 57, sur les projets gaziers en Moselle. Et puis aussi l'association GECNAL, l'association de nos mains, Aise, Les graines libertaires et Quand on sème.
Est-ce que vous pouvez nous parler un peu d'Unis pour la Terre ? Vous, quelles sont vos missions ? Quel est votre engagement ?
Unis pour la Terre a plusieurs missions. Il y a une mission, déjà, de créer, de fédérer des jardins partagés et pédagogiques. Nous avons déjà plusieurs jardins, dont nous ne sommes pas propriétaires, mais pour lesquels nous avons des conventions. Et nous nous occupons beaucoup d'éducation à la nature et à l'environnement. Nous intervenons de plus en plus dans les écoles, dans les collèges, pour sensibiliser les enfants à la nature et à l'environnement, tout ce qui nous entoure, la vie qui nous entoure. Nous faisons aussi des sorties pour les familles, pour tout le public. Nous avons embauché un salarié, une animatrice nature, qui termine sa formation. Nous avons pas mal de travail pour montrer la nature, l'expliquer, montrer sa beauté, sa richesse, son intérêt, et sensibiliser à l'intérêt de la nature, et créer un lien entre les personnes du département et la nature qui les entoure.
On parle du réchauffement climatique, de la disparition de certaines espèces, et dans le même temps, on a peut-être l'impression qu'il n'y a pas énormément de choses mises en place. Est-ce que, actuellement, vous pensez que l'écologie, c'est un petit peu l'oublié de la politique ?
Évidemment, ça saute aux yeux ! Ça saute aux yeux depuis la crise sanitaire, et aussi beaucoup depuis la guerre avec l'Ukraine. L'écologie, le bio, c'est passé au second plan. Le changement climatique, il a bien démarré, il est bien parti et pour l'arrêter, ça va être compliqué. Je ne sais pas comment ça va être dans plusieurs années ou plusieurs décennies pour nos enfants et nos petits-enfants. Ça va être très difficile.