RD 662 : un radar autonome pour une route dangereuse
Faire baisser le nombre de morts et d’accidents sur les routes, c’est une des missions de l’Etat ! En Moselle, les chiffres sont mauvais. Le nombre de morts a augmenté de 13,9% cette année par rapport à l’année dernière. Il est passé de 36 morts en 2015, à 41 en 2016. Le nombre d’accidents a augmenté de 11,4% en passant de 359 à 400 en un an. Et les blessés sont 7% plus nombreux aussi : 468 en 2015 et 501 en 2016.
Et il y a un axe particulièrement dangereux en Moselle, c’est la RD 662 qui va de Sarreguemines à Philippsbourg. Ici 9 personnes ont perdu la vie en 5 ans, sans compter les 4 personnes d’une même famille qui ont perdu la vie entre Eguelsgardt et Philippsbourg au mois d’octobre. Alors pour faire baisser ces chiffres, la Préfecture de Moselle a mis en place un radar autonome sur cet axe très fréquenté (6 500 véhicules par jour, dont environ 500 à 700 poids-lourds). C’est un radar qui est amené à bouger régulièrement sur toute la route départementale.
Georges Bos, le Sous-Préfet, directeur de cabinet du Préfet de la Moselle
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L’intérêt de ce type de radar n’est pas de distribuer des PV. Il a pour but la prévention.
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Pour le maire d’Eguelshardt, Emile Eitel, le constat est sans appel après seulement une semaine de mise en place.
Ce radar c’est un mal nécessaire pour l’élu mais également pour le maire de Philippsbourg, Mathieu Muller. Mais pour lui ça ne suffit pas. La vitesse n’est pas le seul problème sur cette route.
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Par ailleurs, l’hiver approche. L’Etat réfléchit donc à une possible zone de stockage de camion en cas de neige, pour éviter que les camions ne bloquent la circulation dans la montée du Pfaffenberg et donc éviter la même pagaille chaque année.