Le Sydeme remet les points sur les ''i'' !
Après la manifestation de samedi : le Sydeme répond ! Ce week-end 500 personnes se sont réunies à Forbach pour dénoncer, entre autre, la mauvaise gestion de leurs déchets par le Sydeme.
Les manifestants accusent le Sydeme d’avoir des millions d’euros de dette à cause de l’achat d’une usine de méthanisation. Serge Starck, son président, veut remettre ces chiffres dans leur contexte.
Son N°1 - Le Sydeme remet les points sur les ''i'' !
Il ne comprend vraiment pas pourquoi tout le monde s’acharne contre cette usine de méthanisation. Selon lui, il y a largement assez de déchets pour qu’elle fonctionne pleinement. Ils n’ont en aucun cas dû planter du miscanthus ou importer des déchets pour faire tourner l’usine.
Son N°2 - Le Sydeme remet les points sur les ''i'' !
Le président du Sydeme ajoute que cette usine permet de créer de l’énergie propre et il insiste sur le fait que c’est l’outil de travail de dizaines de salariés.
Son N°3 - Le Sydeme remet les points sur les ''i'' !
Une autre critique qui est faite au Sydeme, c’est que les boues qui ressortent de son usine de méthanisation contiennent des polluants. Et ça, alors qu’elles servent à l’épandage des champs.
Son N°4 - Le Sydeme remet les points sur les ''i'' !
La principale revendication des manifestants c’est la mise en place du principe de pollueur-payeur, c'est-à-dire qu’on paye en fonction de ce qu’on produit comme déchets et de comment on les trie.
Mais pour le président, cette mesure est déjà mise en place à l’échelle des collectivités.
Son N°5 - Le Sydeme remet les points sur les ''i'' !
Selon Serge Starck, les salariés du groupe sont les premiers touchés par ces mouvements anti-Sydeme. A force de ressentir de plus en plus d’hostilité de la part de la population, ils pourraient bien manifester à leur tour.
Pour comprendre comment ça marche :
Le Sydeme demande de l’argent aux collectivités qui vont à leur tour récupérer de l’argent directement chez les habitants soit par taxe soit par une redevance.
Cette année, à cause des nombreux investissements et de la dette du Sydeme, de nombreuses collectivités ont augmenté leurs taxes.
Mais, selon Serge Starck, le montant que le Sydeme demande aux différents territoires va être revu à la baisse dès 2017.