Affaire Gregory : selon le procureur général ''on se rapproche de la vérité''
32 ans après la mort du petit Gregory, l'enquête pourrait bien faire un grand bond vers la vérité et la découverte de l'assassin. Le procureur général a réalisé une conférence de presse à 16h ce jeudi durant laquelle il a donné des nouvelles plutôt encourageantes.
Jean-Jacques Bosc a indiqué qu'"à ce stade, les investigations montrent à l’évidence que plusieurs personnes ont concouru à la réalisation du crime".
Le procureur général a également expliqué que les conclusions d'une expertise sur une lettre de 1983 sont "confondantes" pour l'épouse Jacqueline Jacob, la grande-tante de Grégory (Actuellement en garde à vue). Une autre expertise menée sur un courrier de menace envoyé au juge en charge de l'affaire en 1989 implique cette fois Monique Villemin, la grand-mère du jeune garçon.
"La lettre de revendication postée le jour du meurtre n’a en revanche pas permis à ce stade d’en déterminer l’auteur", a ajouté le procureur général.
Malgré les avancées, il a déclaré ne pas savoir qui est l'auteur du crime. Une nouvelle conférence de presse aura lieu demain.
3 personnes en garde à vue
Cette semaine, 3 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue mercredi chez eux, dans les Vosges dans l'enquête sur la mort de Grégory en 1984. Il s'agit de Marcel Jacob, l'oncle maternel de Jean-Marie Villemin - le père de l'enfant - et son épouse Jacqueline ainsi que Ginette Villemin, une belle-sœur de Jean-Marie. Ils sont entendus par les gendarmes de la section de recherche de Dijon. Ce matin, leur garde à vue a été prolongée de 24h supplémentaires.
Le petit Gregory âgé de 4 ans avait été retrouvé mort il y a 32 ans dans les eaux glacées de la Vologne. Depuis, l’enquête a été rouverte plusieurs fois sans jamais qu’on découvre l’identité de l’assassin.