Les panneaux Michelin, un patrimoine à sauvegarder


par Camille Bazin
mercredi 21 août 2019 à 18:33

Les panneaux Michelin, un patrimoine à sauvegarder
Photo : Camille Bazin

Nicolas Weber a 20 ans et il a une passion plutôt originale pour son âge … les panneaux de signalisation. 

Depuis tout petit, cet alsacien originaire de Rosheim se passionne en particulier pour les vieux panneaux Michelin, à tel point qu’il a décidé de les restaurer. Nous l’avons rencontré en plein travail à Saverne.

Son N°1 - Les panneaux Michelin, un patrimoine à sauvegarder

 

Un peu d'histoire 

André Michelin a été un pionnier de la signalisation routière. Dès le lendemain de la première guerre mondiale, André Michelin entreprend seul l’étude d’un appareil de signalisation qui regrouperait sur un seul support toutes les indications nécessaires au bon cheminement de l’automobiliste. En ce qui concerne les panneaux indicateurs, André Michelin eut l’idée d’utiliser des plaques de lave émaillée, plus résistantes et inoxydables, avec comme support massif, du béton armé. La borne d’angle naît ainsi en 1918, mais c’est en 1928 et après quatre prototypes différents qu’elle prend sa forme définitive constituée d’un pied plus large au sol et plus fin dans le support du cube de signalisation. Et ce n’est qu’en 1931 que l’emploi de ce signal est officiellement approuvé. En plus des bornes d’angle, Michelin produit et installe jusqu’en 1939 des “poteaux”, “murs” et “panneaux muraux” de signalisation, auxquels s’ajoutent quelques panneaux de danger et de priorité. Tous ces panneaux portent un bandeau indiquant soit le nom du sponsor (Michelin, TCF...) avec parfois un logo, soit le département ou la région d’implantation.

Michelin a cessé sa production en 1971. Aujourd'hui ces panneaux ne sont plus valables car plus aux normes (ils ne sont pas réfléchissants). 


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