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Histoire et Patrimoine

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Épisode du lundi 3 février 2025 à 09:45

Grosbliederstroff : l’ossuaire

  • L’ossuaire (ancienne morgue), situé à gauche de l’église Saint-Innocent, dénommé aussi chapelle sur ossuaire, date de 1779. Il est le seul monument sous cette forme qui subsiste encore en Lorraine.
  • Construit en grès rose ornée de décors rocaille et macabre, un escalier de 6 marches mène à la chapelle supérieure qui conserve des stucs de la fin du XVIIIe siècle. (Source : Ossuaires de Lorraine, Jean-Michel Lang. 1998)
  • Par arrêté du 23 novembre 1987, l’ossuaire a été inscrit en totalité à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, car il présente un intérêt public aux plans de l’ethnologie et de l’histoire. Il fait partie des monuments historique de la France.
  • Après de nombreuses années passées dans l’oubli, une première et importante restauration avait été entreprise durant l’été 1987 pour redonner à l’édifice ses lettres de noblesse.
  • En l’an 2000, la commune décide avec la Société d’histoire et d’archéologie de Grosbliederstroff, d’une nouvelle restauration partielle : du sous-bassement du monument, des deux colonnes et de corniche en grès des Vosges.

 

Photo de Laurent Ferderspiel

 

Grundviller : le calvaire renaissance

  • Le calvaire Renaissance de Grundviller, datant du XVIème siècle, est classé monument historique depuis 1985. Il s’agit d’un des calvaires les plus majestueux en Lorraine et sa datation est estimée à 1515.
  • La partie supérieure représente le Christ en croix.  À ses côtés se trouvent sa mère et l’apôtre Jean, au pied de la croix, Marie-Madeleine.
  • La partie basse présente l’histoire de la passion du Christ en huit panneaux sculptés : six sur le devant et deux sur les côtés. Un médaillon vide surmonté d’une couronne repose sur une tête de mort, symbolise les deux extrémités de la vanité humaine. À l’arrière, on découvre le Christ au tombeau.
  • Jusqu’en 1939, le calvaire était érigé près du cimetière, à proximité de la chapelle Sainte-Anne, démolie en 1872. Au début des hostilités, le monument a été démonté et transféré à Cognac. Depuis 1941, il est situé derrière l’église.
  • L’ensemble a été restauré en 2013 par Laurie Blachet, conservatrice restauratrice du patrimoine, spécialisée dans les œuvres sculptées.

 

Photo de Michel Schilly

 

Kappelkinger : les maisons à colombage

  • Les maisons à colombages qui existent encore en Moselle de nos jours remontent presque toutes au xviiie siècle.
  • La maison de Kappelkinger frappe par la part restreinte du colombage dans l'allure globale de la bâtisse. L'ossature avec poteaux verticaux et décharges obliques (arbalétriers) demeure très basique, mais on remarque les deux losanges accolés sous l'allège de la fenêtre à l'étage.
  • Très fréquents dans le Bas-Rhin et le Centre de l'Alsace, les losanges accolés décorent en général les allèges de fenêtre, les linteaux du portail d'entrée à la cour intérieure, le portail d'une grange ou d'un hangar. Ils symbolisent la fécondité et la source de vie et sont parfois désignés par le terme « mandorle» puisque la forme et la symbolique sont très apparentées.

 

 

Photo de Véronique Schiel

 

Chronique réalisée par Arlette, historienne de formation et guide touristique. 


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