Procureur de la République : l'avocat de la société
Depuis les attentats de 2015 en France, un acteur de la justice a été de nombreuses fois sous le feu des projecteurs, c’est le procureur de la République. Un métier peu connu du grand public. L’occasion pour nous de faire un zoom sur cette fonction avec le procureur de la République de Sarreguemines, Jean-Luc Jaeg.
Le procureur de la République est un magistrat du parquet. Il est au cœur du processus judiciaire. C’est lui qui décide ou non de faire passer en jugement l’auteur d’un délit. Et c’est lui qui soumet une décision au juge au nom de la société lors d’un procès.
Son N°1 - Procureur de la République : l'avocat de la société
C’est généralement la partie la plus visible du métier. Mais ce n’est pas celle qui lui prend le plus de temps. Le procureur de la République dirige l’activité judiciaire de police et de gendarmerie pour retrouver les auteurs des infractions. Il travaille donc en étroite collaboration avec les forces de sécurité. Il fait notamment procéder à tous les actes nécessaires à la recherche, à la poursuite, à l’arrestation ou encore à la mise en garde à vue.
C’est lui qui décide des poursuites engagées contre ces auteurs (classer l’affaire sans suite, mettre en œuvre des procédures alternatives aux poursuites, renvoyer le délinquant devant un tribunal ou encore ouvrir une information et saisir un juge d’instruction). Il travaille donc chaque dossier méticuleusement pour présenter ses réquisitions aux juges.
Son N°2 - Procureur de la République : l'avocat de la société
Mais le travail de procureur de la République ne s’arrête pas là. Il y a encore « l’après-procès ».
Toujours est-il que le procureur de la République doit être disponible 7j/7, 24h/24. Il y a toujours un magistrat du parquet de permanence.
Son N°4 - Procureur de la République : l'avocat de la société
Un métier avec de grandes responsabilités donc, qui nécessite de nombreuses années d’études. Pour devenir procureur de la République, il faut déjà avoir un Master en droit. Ensuite le passage à l’école nationale de la magistrature (ENM) est obligatoire. L’entrée à l’école se fait sur concours. Un concours externe très sélectif.