On fume encore beaucoup trop dans le Grand-Est
La 3ème édition de #MoisSansTabac approche.
Avec 160 000 inscrits en 2017, dont 12 200 dans le Grand Est, ce rendez-vous désormais inscrit dans l’agenda des Français, débute comme tous les grands défis par une phase préparatoire. Dès le mois d’octobre, Santé Publique France, l’Agence Régionale de Santé Grand Est et l’Assurance Maladie déploient un important dispositif pour inciter les fumeurs à se préparer et à participer au défi.
C'est également l'occasion de faire un point sur nos poumons dans le Grand-Est.
Les chiffres clés
En France, le tabac continue à tuer chaque année 73 000 personnes et représente la première cause de mortalité évitable, sans compter les très nombreuses pathologies lourdes induites.
Comme au niveau national, la région Grand Est a vu la prévalence du tabagisme baisser en 2017.
Si on peut se féliciter de ne plus être la région la plus fumeuse de France métropolitaine, la région compte une des proportions de fumeurs quotidiens parmi les plus importantes de France métropolitaine (4ème rang derrière PACA, HDF et Occitanie) : 30.1% des 18-75 ans fument quotidiennement contre 27% au niveau national.
Les adolescents et la cigarette... un fléau
En 2017, en région Grand Est, l’expérimentation d’un produit du tabac chez les adolescents de 17 ans est moins fréquente qu’au niveau national (56,6 % contre 59%). De même l’usage quotidien de tabac concerne 23.5% des jeunes de 17 ans, ce qui reste inférieur à la moyenne métropolitaine de 25.6% et correspond à une baisse de 7 points par rapport à 2014.
En revanche, ces bons résultats ne doivent pas faire oublier que la région Grand Est reste une des régions où la part des adolescents installés dans une consommation intensive est parmi les plus importantes, avec 6.3% des jeunes de 17 ans qui fument quotidiennement au moins dix cigarettes par jour (Source : enquête Escapad 2017 – OFDT).
De même chez les femmes...
On note une forte consommation de tabac chez les femmes, inférieure à celle des hommes mais qui dépasse la moyenne nationale pour la région Grand Est et est responsable d’une augmentation des pathologies telles que le cancer du poumon et l’infarctus du myocarde.