Tommy Noël est agriculteur … chez les autres
Pour un agriculteur ce n’est pas toujours facile de partir en vacances. Entre les récoltes et les bêtes, une ferme n’est jamais à l’arrêt. Heureusement il existe des agriculteurs remplaçants. Que ce soit pour remplacer l’agriculteur parti un weekend pour un mariage ou plusieurs mois suite à un accident de travail, les agriculteurs remplaçants sont là où on a besoin d’eux.
Tommy Noël vit à Voellerdingen. Ce trentenaire est fils d’agriculteur, c’est donc tout naturellement qu’en sortant de l’école, il a repris l’exploitation familiale. Mais après quelques années à s’occuper de ses moutons tout en cumulant d’autres petits boulots chez des agriculteurs, auprès d’exploitants forestiers ou encore dans les travaux publics, Tommy a dû se rendre à l’évidence :
Son N°1 - Tommy Noël est agriculteur … chez les autres
Il a donc décidé de se consacrer uniquement au remplacement, une situation avec ses avantages et ses inconvénients.
Son N°2 - Tommy Noël est agriculteur … chez les autres
La durée des contrats varie de 1 jour à plusieurs mois voire plusieurs années. Selon les besoins, Tommy s’adapte.
Son N°3 - Tommy Noël est agriculteur … chez les autres
Un métier exigeant pas assez valorisé
Tommy fait parfois plus de 100 kilomètres par jour pour travailler. Heureusement ses frais de déplacements sont remboursés par le service de remplacement qui est son employeur. Yannick Henry, animateur au service de remplacement de la Moselle nous confie que c’est de plus en plus compliqué de trouver des agriculteurs remplaçants.
Son N°4 - Tommy Noël est agriculteur … chez les autres
Mais même si c’est un métier plaisant Tommy Noël s’inquiète pour l’avenir du métier d’agriculteur.
Son N°5 - Tommy Noël est agriculteur … chez les autres
Si Tommy ne compte pas ses heures, à 30 ans et après un burn-out de 6 mois il s’oblige à s’accorder des weekends et même des vacances pour préserver sa santé. Aujourd’hui il ne sait pas encore combien de temps il continuera le service de remplacement mais ce qui est sûr c’est que ce n’est pas le travail qui manque.