Les frontières sous haute surveillance, dans les deux sens
Les frontières avec l’Allemagne sont sous haute surveillance du côté allemand mais aussi du côté français. La police aux frontières et la douane sont très fortement mobilisées depuis le début du confinement. Mardi, le préfet de Moselle s’est rendu sur un point de contrôle entre Spicheren et Sarrebruck.
Son N°1 - Les frontières sous haute surveillance, dans les deux sens
Depuis le début du confinement, l’axe routier entre Spicheren et Sarrebruck est très contrôlé. Ici, à la brême d’or des contrôles sont réalisés aux horaires où il y a le plus de passage. Pierre Bordereau, directeur zonal de la police aux frontières.
On veut vérifier qu'il n'y a pas des gens qui profitent du créneau utilisé par les frontaliers pour se glisser. On en a de temps en temps mais on ne verbalise plus énormément. On est ici à moins d'une dizaine de verbalisations quotidiennes.
Plus de 200 voitures sont contrôlées en une journée à ce point de passage stratégique par 4 policiers. Un peu plus loin, entre Grosbliederstroff et Kleinblittersdorf, les mêmes types de contrôles sont réalisés. Mais sur l’autoroute A320, c’est 24h/24 que les fonctionnaires sont mobilisés. (Il y a également des contrôles réalisés par la douane à Petite-Rosselle).
Selon Pierre Bordereau, sur toutes les personnes qui passent seules 5 à 6% se font verbaliser.
Le préfet de Moselle, Didier Martin, s’est rendu sur place ce lundi et confirme que les mesures aux frontières sont globalement bien respectées par les Mosellans.
Globalement oui mais les forces de l'ordre sont obligées régulièrement de faire preuve de pédagogie pour rappeler qu'il n'est pas question d'aller faire ses courses en Allemagne pour des Français actuellement. Et ça vaut également pour les Allemands qui voudraient faire des courses en France, ça marche dans les deux sens évidemment.
Les Allemands qui ne sont pas en règle ne sont pas verbalisés mais refoulés. Le préfet insiste sur un point : ce n’est pas parce que le déconfinement a commencé au Luxembourg et en Allemagne qu’il a commencé en France.
On rappelle également que malgré la réouverture des magasins en Allemagne, il est interdit de s’y rendre. Sauf bien sûr pour travailler.