Les chenilles processionnaires font leur retour en Moselle
A partir du mois de mai elles font leur retour !
Les chenilles processionnaires, qui ont gâché nos balades en forêt l'été dernier, font leur retour au plus mauvais moment.
En pleine période de déconfinement, les chenilles urticantes réapparaissent dans les forêts... alors qu'on peut enfin y retourner. Il faut donc être prudent.
A Sarreguemines ou encore Sarralbe, un traitement phytosanitaire biologique a été diffusé à certains endroits stratégiques. C'est le cas au centre-ville de Sarreguemines, sur l’annexe d’Eich et le long de la piste cyclable à Sarralbe.
Dans les plus grands espaces, comme la forêt du Buchholz, il n'est pas possible de traiter des espaces aussi vastes avec le même traitement. Il est donc envisagé, si le phénomène s'amplifie, de fermer l'accès à la forêt comme l'année dernière.
Hubert Schmuck, est responsable environnement de l'Office National des Forêts à Sarrebourg. Il nous en dit plus sur cette petite bête très contraignante.
Son N°1 - Les chenilles processionnaires font leur retour en Moselle
Si vous repérer des chenilles processionnaires, surtout ne vous approchez pas.
Les symptômes en cas de contact
Les symptômes provoqués par les poils des chenilles ne sont pas anodins :
En cas de contact avec les yeux :
- Développement après 1 à 4 heures d'une conjonctivite (yeux rouges, douloureux et larmoyants).
En cas de contact par inhalation :
- Les poils urticants irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement des difficultés respiratoires.
En cas de contact par ingestion :
- Il se produit une inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s'accompagne de symptômes tels que de l'hypersalivation, des vomissements et des douleurs abdominales.
- Une personne qui a des contacts répétés avec la chenille processionnaire, présente des réactions qui s'aggravent à chaque nouveau contact.
Concernant le risque pour nos animaux, nous vous invitons à retrouver notre chronique spéciale dans un précédent article.