Sarreguemines : les pompiers du GRIMP se testent pour 2021
Le Groupement de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux se teste pour être opérationnel l’an prochain.
75 pompiers de tout le département de la Moselle se sont réunis cette semaine à la caserne de Sarreguemines. Les membres du GRIMP ont été évalués sur leurs aptitudes physiques afin de continuer à faire partie de cette spécialité.
Son N°1 - Sarreguemines : les pompiers du GRIMP se testent pour 2021
Bon Greg, là tu viens de terminer ton parcours sur corde. Donc on est bien, en termes de sécurité, il n'y a pas de problème. L'optimisation du matériel, on est bien aussi. Tu as vu que tu as un peu galéré à la mise au vide au départ...
Laurent Philippe est le conseiller technique départemental du GRIMP. C’est lui qui juge les aptitudes de ces collègues. Et les exercices sont très pointilleux.
C'est une mise au vide où on va mettre nos agents à 30 mètres de haut et ils vont descendre sur une corde donc on va pouvoir tester leur aisance sur code, bien sûr, vérifier qu'ils n'ont pas le sentiment de vertige, et ensuite ils vont faire un raboutage de corde en pleine paroi donc on va tester leur sang-froid et leur technicité.
Les exercices s’enchainent en petit groupe, c’est le cas pour Arnaud Rittie, pompier professionnel depuis 2008 et au GRIMP depuis 2012. Chaque année, les pompiers du GRIMP ont 60 heures de formation.
Les entrainements sont essentiels pour se sentir en sécurité, chacun d'entre nous à une appréhension au vide et c'est ce qui fait qu'on doit être rigoureux dans nos gestes.
Cette spécialité est hors-norme pour Arnaud grâce à son adrénaline. Des exercices sont également réalisés dans la capitale et ses monuments historiques, en Isère ou même dans les Gorges du Verdon. Mais en Moselle, pour les interventions, les sorties ne sont pas régulières.
Alors en général, le GRIMP réalise une cinquantaine de sorties par an. Cette année, on a subi la crise du Covid comme tout le monde, donc avec le confinement on a fait un peu moins d'interventions que les années précédentes, on reste sur une moyenne de 40 interventions cette année. Ca en fait quasiment 2 à 3 par mois.
Chaque année, une soixantaine de pompiers postulent au GRIMP pour seulement une dizaine de places disponibles.