Commerces : plaisir de rouvrir, joie de recevoir
C’était la date attendue par les boutiques de vêtements, les coiffeurs ou encore les fleuristes. Après un mois de confinement, ils ont rouvert samedi matin. Un soulagement pour tous, notamment à Forbach.
Son N°1 - Commerces : plaisir de rouvrir, joie de recevoir
Il y a d’abord ce petit plaisir de simplement repousser la porte d’une boutique …
Et celui, comme pour Denise Danna, gérante de la boutique Jane de retrouver des clients et un peu de vie.
Les personnes sont venues très tôt, étaient contents que le magasin soit à nouveau ouvert et de très bonnes ventes ce matin. C’est une bonne chose, psychologiquement aussi. Et je pense que c’est pour tout le monde pareil.
Selon les boutiques, les vendeurs ont pu constater une plus ou moins grande fréquentation.
La plupart avaient bien évidemment mis en place un système de click and collect. Mais rien ne vaut l’accompagnement.
Les clientes veulent du physique. Je ne peux pas vendre une paire de chaussures conforts par click and collect, ça ne marche pas. Les conseils il n’y a rien de mieux.
Quand on rentre dans sa boutique Julie Aime, Karen Erschens, conseille justement une cliente. Et niveau consignes sanitaires, tout est déjà prévu depuis longtemps.
Moi j’ai la chance d’avoir deux portes. Donc ça a toujours été comme ça depuis le début après la fin du premier confinement. Les gens entrent, ils font le tour. Un marquage chez moi c’est trop compliqué. Mais rien que la porte, à l’entrée il y a le gel. Les femmes font le tour et elles sont très disciplinés. Elles ressortent par la sortie. Très bien.
"Sans commerce, c'est une ville morte"
Désormais, place au mois de décembre, un mois crucial pour tous.
C’est là où il faut que l’on rattrape. Ce qu’on avait récupéré au mois d’octobre, on l'a perdu au mois de Novembre. Et là il faut rattraper tout ça, le mois de décembre va être décisif. Mais il faut qu’on travaille, et au prix normal.
Même si selon Marc Lavin, bijoutier dans le centre ville, cela restera quand même difficile.
Le mal est fait parce qu’on a déjà effectivement eu deux mois de fermeture en début d’année, mars et avril. Dans une petite structure, on peut difficilement gérer les flux dont on a besoin pour les chiffres du mois de décembre qui sont utiles car en fin de compte nos engagements d’achats, sont à respecter, la fiscalité est à respecter également. C’était déjà compliqué lors du premier épisode et je pense que ça va encore l’être pour cette deuxième vague.
En Karen, espère que la vue des boutiques décorées dans Forbach donnera envie.
Les gens se sont rendu compte que, quand il n’y a plus commerce, ben c’est vide. Déjà c’est Forbach, c’est pas énorme, il y a encore quelques commerçants mais plus beaucoup. Donc quand les quelques commerces qui restent ne sont pas là, c’est une ville morte.
Et nombreuses sont les boutiques qui ouvriront aussi leurs portes les dimanches avant Noël.