''On n’est pas à l’arrêt, on est juste privé de public'', Grégory Cauvin prend ses marques à la direction du Carreau de Forbach
Comme toutes les salles de spectacle, le Carreau Scène Nationale de Forbach restera fermé au moins jusqu’au 7 janvier. Pour le nouveau directeur du théâtre, Grégory Cauvin, arriver en pleine crise sanitaire demande forcément de revoir l’organisation, mais il ne manque pas de projets pour ce lieu culturel.
"On invente des solutions"
Alors que le Carreau pensait pouvoir rouvrir ses portes le 17 décembre avec le spectacle Contes et Légendes le gouvernement en a décidé autrement en repoussant l’ouverture des lieux culturels au 7 janvier. Forcément un coup dur pour Grégory Cauvin, mais pas une fatalité. Tout le défi du carreau est aujourd’hui d’innover et de se réinventer.
Son N°1 - ''On n’est pas à l’arrêt, on est juste privé de public'', Grégory Cauvin prend ses marques à la direction du Carreau de Forbach
Quand on peut faire travailler les équipes, on le fait. On l’a fait avec le festival Loostik où on a réussi à terminer une résidence qui a permis d’arriver à une sorte de « générale première » et qui permet, au spectacle qui devait être créé pendant le festival, d’avoir une perspective de diffusion ce qui est plutôt positif. On avait aussi le festival Primeurs, où on avait une lecture mise en espace qu’on a transformé en un objet numérique et qui a été tourné en nos murs. On essaye d’inventer des solutions à cette absence de possibilités de représenter des spectacles devant un public.
Grégory Cauvin ne manque pas de projets pour le théâtre. En premier lieu, il souhaite garder la pluridisciplinarité proposée au public.
Son N°2 - ''On n’est pas à l’arrêt, on est juste privé de public'', Grégory Cauvin prend ses marques à la direction du Carreau de Forbach
Le niçois veut aussi mettre en avant la scène locale et continuer à travailler avec nos voisins sarrois.
Son N°3 - ''On n’est pas à l’arrêt, on est juste privé de public'', Grégory Cauvin prend ses marques à la direction du Carreau de Forbach
Je pense que ce serait quand même un non-sens de ne pas travailler sur le transfrontalier alors qu’il y a notamment deux magnifiques festivals que la scène nationale porte depuis des années qui sont Loostik et Primeurs et puis plein de partenariat avec des structures. On ne peut qu’aller dans ce sens-là.
Le nouveau directeur du CAC veut aussi continuer à travailler sur l’entrée intergénérationnelle, c’est-à-dire proposer des spectacles à destination des adultes comme du jeune public dans l’enceinte du théâtre, mais aussi à l’extérieur.
Les travaux se poursuivent
Un chantier d’envergure a commencé l’année dernière avec la première phase : la mise aux normes du quai de déchargement, en fond du grand plateau, avec l’installation d’un monte-charge.
Actuellement, la deuxième phase se termine avec la rénovation de la salle Müller.
Son N°4 - ''On n’est pas à l’arrêt, on est juste privé de public'', Grégory Cauvin prend ses marques à la direction du Carreau de Forbach
En 2022, c’est la grande salle qui aura le droit à un rafraîchissement complet. Les 665 fauteuils seront notamment changés.
Grégory Cauvin, un mot sur votre parcours ?
Son N°5 - ''On n’est pas à l’arrêt, on est juste privé de public'', Grégory Cauvin prend ses marques à la direction du Carreau de Forbach
Je suis né à Nice où j’ai effectué une grande partie de ma jeunesse et puis mes premières années professionnelles notamment un moment donné comme chargé de mission au ministère d’Etat, direction éducation nationale jeunesse et sport de la Principauté de Monaco, pour tout ce qui était spectacle vivant et la question de l’éducation artistique et culturelle des élèves scolarisés en principauté et puis petit à petit, je suis monté vers le Nord. Je suis allé à Saint-Etienne où j’ai été plusieurs années conseillé artistique puis responsable du jeune public à l’opéra de Saint-Etienne. Ensuite, j’ai été dramaturge à l’Opéra national du Rhin et puis secrétaire général du Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine à Nancy.