Le bien-être animal est au cœur de la ferme Harlé à Hilbesheim
A Hilbesheim, la ferme de Kévin Harlé prône le bien-être animal avant tout ! Tout se fait à l'ancienne sur l'exploitation et les animaux ont de l'espace pour vivre. Un gage de qualité lorsque la viande est transformée et arrive dans l'assiette du client. Cédric Kempf s'est rendu sur place.
Son N°1 - Le bien-être animal est au cœur de la ferme Harlé à Hilbesheim
Kévin Harlé est éleveur/engraisseur. Mais ce qui compte pour lui, c'est le bien-être animal. Les porcs ont de l'espace.
Ah oui, ils sont carrément libres ! Par rapport à un système caillebotis, ils ont trois fois la place.
Et ça va bien plus loin.
La deuxième particularité c'est qu'ils ont le droit de jouer, donc ils ont des petits jouets en bois, ils sont sur de la paille, ils n'ont pas les queues coupées, ni les dents. C'est fait à l'ancienne comme le grand-père.
Les porcs sont nourris sur paille avec des céréales issues de la ferme. Tout un processus qui se ressent ensuite dans l'assiette du client.
Notre système fait que la viande est beaucoup plus ferme, elle n'est pas pisseuse. Elle tient plus longtemps. Du fait qu'ils mangent de la paille, il y a du fer à l'intérieur, ça colore la viande. La viande n'est pas pâle, elle est rouge.
Un travail qui prend plus de temps mais l'éleveur n'est pas aidé avec la hausse des charges fixes.
Un cochon mange 2.5 kgs par jour. Il mange principalement du blé et de l'orge. C'est nos matières premières. Par exemple, le blé l'année dernière c'était 170 euros, aujourd'hui c'est 230 euros alors que le cochon on ne le vend pas plus cher.
Néanmoins, Kévin va continuer à investir avec notamment une maternité unique en son genre pour les truies. Grâce à ça, elles seront libres plus rapidement.
Les truies sont bloquées pendant 1 mois le temps que les porcelets soient sevrés. Chez nous, l'objectif c'est qu'elles soient bloquées que 4 jours et qu'elles aient un endroit pour qu'elles puissent sortir avec leurs porcelets dans de la paille.
Un nouveau bâtiment d'engraissement va voir également voir le jour. Coût du projet : 300 000 euros.
Kévin Harlé est aussi président du magasin Chez les p'tits paysans à Mittelbronn. Là-bas, on retrouve 500 produits de 50 producteurs du secteur.