Hambach : Atteint de sclérose en plaque, Philippe reste ''actif et positif''
Aujourd’hui c’est la journée mondiale de la sclérose en plaques. Une maladie auto-immune qui touche le cerveau, la moelle épinière et les nerfs optiques. En France, plus de 110 000 personnes en sont atteintes. On écoute le témoignage de Philippe qui vit à Hambach.
Son N°1 - Hambach : Atteint de sclérose en plaque, Philippe reste ''actif et positif''
Je faisais du triathlon, donc je pétais la santé. C'est comme pour tous les gens, on est en bonne santé puis une personne va avoir le cancer. Moi ça a été la sclérose en plaque.
Philippe était au meilleur de sa forme physique quand la maladie s’est déclarée il y a 24 ans, en pleine séance de sport.
Je suis allé à la piscine un matin pour faire mon entraînement de natation. Je suis rentré dans le bassin, j'ai fait mes 25 mètres, je prends mon virage. Et quand j'ai fait mon virage, je ne savais plus où j'étais.
Le Lorrain avait alors 39 ans. Il est allé voir son médecin qui l’a envoyé chez un neurologue à Sarrebourg. Il a ensuite réalisé des examens avant que le verdict ne tombe.
La porte s'ouvre, la personne vous regarde : "bon ben monsieur on a vos résultats, vous avez la sclérose en plaques, vous verrez ça avec votre médecin". Là on prend une grosse claque.
"Pendant une semaine, il me fallait de l'aide pour marcher"
Pour Philippe ce diagnostic a été synonyme de beaucoup d’appréhension. Le sportif avait peur de finir en chaise roulante ou de perdre la vue. Il a finalement été mis sous traitement avec des piqûres à faire plusieurs fois par semaine. Mais le traitement n’empêche pas la maladie de se manifester de temps en temps sous la forme de « poussées ».
Et à ce moment-là, on ne peut plus marcher. Pendant une semaine il me fallait de l'aider pour marcher, on a des difficultés pour beaucoup de choses. J'avais ce que l'on appelle de la diplopie. Les yeux qui tremblaient, je voyais double. Donc je ne pouvais plus conduire, plus lire. Je ne pouvais plus rien faire.
Lorsque les poussées se produisent, il reçoit des perfusions de cortisone et ensuite il peut reprendre une vie normale. Sa maladie ne se voit pas forcément, mais elle est bien là.
J'ai des chances qui ne se voient pas, mais j'ai des choses. Mais à côté de ça, je vis normalement. Je peux boire un coup, faire un repas avec des amis...
La sclérose en plaques est une maladie qu’on ne guérit pas et qui se traduit différemment chez chaque malade. Chez Philippe, c’est de la fatigue, des vertiges, des troubles de la vue, des troubles d'ordre sexuels et en ce moment, des fourmillements dans la main gauche. Selon lui, le meilleur moyen d’empêcher que la maladie ne se développe est de rester actif et rester positif.
Il faut garer le moral et une activité physique !
Plus d'informations sur la maladie.