Sarrebourg : le cinéma applique une jauge pour éviter le pass sanitaire et accueillir tout le monde
Au CinéSar de Sarrebourg, ceux qui ne sont pas vaccinés peuvent aller voir un film !
Depuis ce mercredi 21 juillet, il faut présenter un pass sanitaire pour profiter des lieux de culture et de loisirs. Pour ne laisser personne de côté et priver une partie de la population des salles obscures, Isabelle Oerther, la directrice, a opté pour une alternative.
Son N°1 - Sarrebourg : le cinéma applique une jauge pour éviter le pass sanitaire et accueillir tout le monde
Pour permettre à tout le monde de venir au cinéma et d'avoir accès à la culture cinématographique, on propose de venir éventuellement venir dans l'après-midi ou en journée, même à la séance de 11h le dimanche matin, sans pass sanitaire, avec une jauge limitée à 49 personnes. Mais toutes les soirées, le pass sanitaire est obligatoire, il y a un contrôle à l'entrée du cinéma.
Les nocturnes du vendredi et samedi soir sont également sans pass sanitaire. La directrice n’a pas pris cette décision contre le gouvernement, elle serait même d’accord pour une vaccination obligatoire.
Son N°2 - Sarrebourg : le cinéma applique une jauge pour éviter le pass sanitaire et accueillir tout le monde
Pour l'instant, tout le monde n'est pas vacciné, mais on sera obligé tôt ou tard de l'être. Donc, il y a des gens qui ont qu'une injection, d'autres qui en ont deux mais qui n'ont pas encore le recul nécessaire pour avoir un pass sanitaire valide. Du coup, ça leur permet de ne pas être trop bousculé, et de pouvoir accéder au cinéma en douceur.
Imposer une jauge ou présenter un pass sanitaire, c’est tout de même couper l’herbe sous le pied des cinémas. Il y aura donc un impact financier.
Son N°3 - Sarrebourg : le cinéma applique une jauge pour éviter le pass sanitaire et accueillir tout le monde
La plus grosse affluence c'est le soir, en général l'après-midi on atteint pas les 49 personnes dans les salles, donc ça devrait aller. Je pense que nous perdrons à peu près 50% de la clientèle. Bien sûr économiquement, cela va nous porter préjudice, d'autant plus qu'avec l'avant-première de Kaamelott, on a fait un complet, c'est quand même un signe pour dire que les gens ont envie du cinéma.
Isabelle Oerther n’en veut pas au gouvernement mais au virus qui complique le quotidien de tous depuis mars 2020.