Guenviller (Ep.4) : Sœur Marie Ancille a consacré sa vie à Madagascar
On continue notre saga consacrée à la commune de Guenviller. Aujourd’hui, on s’intéresse à Sœur Marie Ancille. Née à Guenviller de parents commerçants, elle a consacré 40 ans de sa vie aux habitants de Madagascar. Son neveu, Thierry André travaille sur un documentaire pour lui rendre hommage.
Son N°1 - Guenviller (Ep.4) : Sœur Marie Ancille a consacré sa vie à Madagascar
Son grand projet : la construction d’une école
Marie-Thérèse Schmitt, mieux connue sous le nom de Sœur Marie Ancille, est née à Guenviller le 4 juin 1933. C’est à 17 ans, qu’elle décide d’entrer au Couvent de Saint-Jean-de-Bassel. En 1967, elle s’envole pour Madagascar, une île qu’elle ne quittera plus.
C’était une enseignante, elle enseignait aux petits Malgaches. Elle s’occupait également de temps en temps du dispensaire.
Elle a également entrepris la création d’une école qui accueille plus de 350 élèves dans ce pays où plus de 70% de la population est analphabète.
Un documentaire pour raconter sa vie
Une femme, complètement dévouée à sa cause selon son neveu Thierry André, qui souhaite maintenant reprendre le flambeau avec son association THRaSe Prod-At.
Le but de cette association, c’est de faire construire des maisons, des hôpitaux et d’aider les plus démunis.
Pour rendre hommage au travail de sa tante, le documentariste prépare également un film.
C’est un documentaire fiction avec des images d’archives. Je suis en train de faire le montage avec les toutes les images, tous les films, il se met en place tout doucement.
Dans les archives de Thierry André, on retrouve par exemple une lettre datant du 1er mars 2002 adressée à Bernadette Chirac. Sœur Marie Ancille, rentrée en France pour raison de santé, y raconte notamment la corruption et la dictature de Didier Ratsiraka alors président.
La première sœur à être enterrée sur l’île rouge
En 2005, contre l’avis des médecins, elle décide de repartir pour un ultime voyage. Elle décède le 7 octobre de la même année, c’est la première sœur à être enterrée sur l’île rouge.
Parce que c’était là chez elle. Elle a toujours dit « si je meurs à Madagascar que mon corps devienne semence de vie dans ce pays », ce sont ses propres paroles.
En plus de son documentaire fiction, Thierry André souhaite pouvoir à son tour se rendre sur l’île de Madagascar pour y tourner un documentaire en immersion.
Pour contacter l'association :
06.32.84.38.86