Sarreguemines : l'avenir du site des faïenceries vu par des étudiants architectes-urbanistes
Le site des faïenceries à Sarreguemines intéresse les étudiants architectes-urbanistes de 5 écoles
Pendant 1 semestre, des étudiants de Sarrebruck, Cottbus, Strasbourg, Grenoble et St-Etienne vont apprendre ce métier avec comme exemple notre territoire. Première étape le site de 33 hectares des faïenceries.
Son N°1 - Sarreguemines : l'avenir du site des faïenceries vu par des étudiants architectes-urbanistes
Après un rapide diagnostic du territoire, les 70 étudiants EN Master 1 ont visité jeudi matin cette friche faiencière avant de proposer des solutions futures à cette partie de la ville. Dominik Neidlinger est architecte-urbaniste mais aussi enseignant à Strasbourg.
L'idée surtout c'était d'ouvrir le débat, donc on a fait une sorte de panorama des thèmes possibles, évidemment qui ne sont peut être pas liés avec Sarreguemines, c'est un peu général, le parc, la lagune, le garage...
L’image du garage vient d’Amélie de Grenoble. Elle voudrait reprendre les bâtiments existants en y installant 3 grosses thématiques.
On a décidé de définir 3 espaces qui seraient en fait 3 boites dans lesquelles on pourrait mettre différentes disciplines : on a d'abord défini le garage comme un espace dans lequel on puisse mettre de la nature, dans un deuxième temps un garage dans lequel on puisse mettre de la faïencerie, et dans un troisième temps un garage dans lequel on puisse mettre des personnes (ndlr : des habitations intergénérationnelles).
Les objectifs pour les élèves étaient d’avoir leur première réaction face à ce qu’ils ont vu mais aussi d’avoir un échange interculturel avec d’autres étudiants qu’ils ne connaissaient pas. Le travail désormais sera plus poussé.
C'était un peu une sorte de warm-up, une sorte d'amuse-bouche sur un territoire très précis qui est le site des faïenceries. Maintenant, on va extrapôler, on va regarder quel est le rapport avec Sarrebruck, quel est le rapport avec le Bliesgau.
Et qui sait ? Le maire Marc Zingraff gardera peut-être quelques idées de ces jeunes étudiants pour le futur du site des faïenceries.
Il est clair qu'il faut que les jeunes puissent se confronter à des territoires "vierges" même s'il s'agit de friches à revoir, à revisiter. C'est un pari dans le sens de la créativité qui nous semble important.